Depuis le début du confinement, les prostituées se sont vues obligées de perdre la majorité de leurs clients et à en croire les informations rapportées par la presse locale, c’est vers le digital qu’elles ont décidé de se tourner, pour continuer à proposer leurs services.
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Selon bladi.net, ou encore Le 360, les prostituées ont commencé à publier des petites annonces sur des sites de prestation de services. C’est grâce à ces publications qu’elles réussiront à rentrer en contact avec leurs futurs clients, notamment à travers l’application WhatsApp. Une application GPS leur permet de localiser les appartements des clients.
À cause du confinement, les filles de joie de Casablanca sont obligées de se démarquer sur le net. Elles ont parfois recours à la publicité, gratuite ou payante, pour mieux partager leurs informations personnelles. Leurs numéros de téléphones accompagnés de leurs emplois du temps sont affichés sur des sites de prestation de services.
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Sur ces sites, c’est avec des photos « aguicheuses » que les filles de joie essayeraient d’attirer leurs clients, la « description » et tous les « détails » des services sont affichés. Les rendez-vous se multiplient grâce à WhatsApp, confinement ou pas.
De peur d’être démasquées par la police, les prostituées évitent de donner l’adresse exacte de leurs appartements. Souvent, c’est à travers un appel téléphone qu’elles guident les clients avant de les aborder.
Les mêmes sources qui citent Assabah, rapportent que la plupart des maisons closes clandestines se trouveraient dans les quartiers Bourgogne, Maarif, El Oulfa et au sein du boulevard Zerktouni.
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