fbpx

Commerçants marocains : on a fait un tour des clichés, et voici ce qu’ils en pensent

Par - 551 réactions

Les stéréotypes sont utiles pour comprendre les autres, le monde et s’y orienter, mais ils peuvent être dangereux car ils simplifient, généralisent. Ils peuvent être inexacts et ils imposent un jugement qui souvent dévalorise la personne, le groupe, la chose dont il est question. Le Maroc est rempli de stéréotypes qui ne laissent pas indifférent, sont-ils fondés ?

Publicité

Parmi les stéréotypes que l’on peut observer partout au Maroc, celui concernant l’origine de certains commerçants et le rapport avec leur activité: le vendeur de fruits secs (Moul zeri3a) est souvent d’origine sahraouie, le propriétaire de la laiterie (Mahlaba), lui, est d’origine amazighe et le vendeur de légumes quant a lui est d’origine bédouine. Pour essayer de comprendre ce phénomène, nous avons demandé des explications a chacun de ces propriétaires.

Amazighes, spécialistes de la Mahlaba

Nous nous sommes dirigés vers une laiterie au hasard et après avoir fait quelques courses, nous avons posé la question à Haj Hammad,  son propriétaire cinquantenaire. Selon lui, les Amazighes sont spécialistes dans tous ce qui concerne les produits laitiers ainsi que les huiles. D’où le choix des Amazighes d’opter pour une laiterie.  » Qui possède le lait de meilleur qualité, l’huile d’olive et l’huile d’Argan a part nous? On s’y connait« , rajoute t-il.

Publicité

Vendeurs de légumes, fermiers à la base

Apres avoir recueillie le témoignage de Haj Hammad, nous sommes partis à la recherche d’un vendeur de légumes pour avoir son point de vue par rapport a ce sujet. Mokhtar, originaire de la région de Doukala, explique que la majorité des vendeurs de légumes sont des agriculteurs a la base. Apres la récolte, ils se dirigent vers la ville pour vendre, des fois, ils chargent des membres de la famille de s’occuper de la vente. Il conclut: « Les meilleurs terres agricoles se trouvent dans les régions de l’intérieur. »

Vendeur de fruits secs

Contrairement aux deux réponses précédentes, Abdullah, propriétaire d’un magasin à fruits secs, ne sait pas pourquoi les Sahraouies du Maroc ont tous ce projet en commun. Selon lui, toute personne de Zagora (sa ville natale) souhaitant migrer vers les grandes villes du royaume part avec cette ambition d’ouvrir un magasin a fruits secs. Il rajoute: « Au risque de mentir, je ne pourrais donner une explication à ce phénomène, peut-être c’est ce que nous savons faire. »

Mon moteur dans la vie, c’est de contribuer à la bienveillance envers nous et entre nous. À l’aise avec les différences de cultures, j’ai à cœur de développer mes qualités et apprendre de nouvelles choses, notamment dans le domaine de l’amélioration de soi. La pensée positive m'est une vertu.

Publicité

Publicité

Publicité

Les indémodables

10 talents cachés de chaque Marocain

8 signes qui font de lui un '3niba'

8 trucs chiants qui ne peuvent nous arriver qu'au cinéma

Ces 10 situations où tu te prends pour Jim Morrison

18 choses que tu ne connais que si tu as du ventre

10 choses qu’on commence avec enthousiasme et qu’on abandonne très rapidement

On a tous cet ami sur Facebook qui...

6 bonnes raisons de s’intéresser au 'Vegan Lifestyle'

Top 10 des hôtels les plus insolites en Chine

Qui est Sidi Larbi Cherkaoui, le chorégraphe marocain qui séduit New York ?