RABAT, la discrète
Capitale du Maroc, Rabat est une ville dont l’héritage culturel est bien plus complexe que vous ne le croyez. Venez plonger brièvement au cœur de son histoire à travers quelques fun facts :
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Les Almohades … La naissance de la médina
Sous le calife de Yacoub Al Mansour, les almohades ont aménagé un ribât (couvent fortifié) en une puissante forteresse, de plus, en un camp militaire.
Fun fact : L’origine de Rabat est Ribat El Fath (camp de la victoire), après la grande victoire des Almohades contre l’armée castillane.
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Les Morisques, « Les rbatis pure souche »
Ils sont arrivés de leur expulsion d’Espagne au 15ème siècle, les plus connus sont les Hornacheros, une riche noblesse mauresque, qui s’installa dans la Casbah almohade, et ainsi fit d’elle son joyau andalous.
Les Oudayas
La Casbah abritait les moines-soldats qui partait pour les guerres saintes en Espagne dans un premier temps, c’est pourquoi c’était une construction militaire dont l’aménagement était prévu pour être une forteresse imprenable.
Fun fact : C’est au 19ème siècle quand la tribu Oudaya chassée de Fès s’y installa, de là, elle prit son nom de Kasbah des Oudayas.
Jack sparrow made in Rabat :
Jan Janszoon alias « Mourad Rais » était un redoutable corsaire Hollandais et grand amiral de Salé, sous ses ordres, les navires saletins attaquèrent depuis les côtes d’Irlande et d’Angleterre, jusqu’à Terre-Neuve, les Caraïbes et même l’Islande.
Fun Fact : Quatre cents prisonniers vikings ont fini parmi les milliers d’esclaves mis en vente chaque jour sur le marché de Rabat.
Echo des noms espagnols des anciennes familles andalouses
Quelques noms figurent de même dans les rues de l’ancienne médina de Rabat
Bargach: Vargas
Balanciano: Valenciano
Balafrej: Palafres
Bentouja: Pantoja
Berbich: Barbes
Berrado: Prado
Bono: Bueno
Chentiak: Santiago
Fenjirou: Fuengirolo
Karrakchou: Carrasco
Labiad: Blanco
Loubaris: Olivares
Marcil: Marcelo
Palamino: Palomino
Pirou: Peron
Tamouro: Chamorro
PS: Toutefois, il est recommandé de ne pas demander de direction à un Rbati, c’est la tradition qui l’oblige.
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