Kenza Barrada, la créatrice de bijoux qui a su se faire une place à l’international

Par le 10 janvier 2021 à 15:18

Kenza Barrada est l’exemple type de ces jeunes femmes qui ont pu puiser la force en elles pour se dépasser pour créer quelque chose de beau. La jeune femme de 32 ans, a créé sa marque de bijoux Kasha Bali. Après moult aventures, elle a pu se positionner et vit dorénavant entre Miami et Bali.

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Après quelques minutes au téléphone avec la jeune casablancaise, une évidence se pose : Welovebuzz a affaire a une femme qui n’a pas voulu suivre le chemin tracé de la vie, mais se démarquer et laisser sa trace à sa manière.

Elle commence par faire ses études à Paris, au sein de l’Ecole des nouveaux métiers de la communication et l’école internationale de marketing du luxe. Fraîchement diplômée, la jeune artiste décide de rentrer au Maroc pour travailler. Sa routine ne la satisfait pas. Tourmentée, elle fait alors un rêve, décisif. Son grand-père, mort quelques mois plus tôt lui montre Bali. Kenza Barrada comprend alors que c’est son destin. Elle démissionne du jour au lendemain et prend ses valises pour s’installer à l’autre bout du monde, sans rien dire à personne. “Bali m’appelle”, confie-t-elle.

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Dès qu’elle pose ses pieds dans l’île indonésienne, Kenza, alors âgée de 26 ans, se sent apaisée. “Je me suis sentie à la maison”, dit-elle. S’ensuit alors une vie chargée de boulots très différents. “J’ai fais tous tous les boulots imaginables : J’ai chanté, fais du mannequinat, été serveuse, manager de restaurant, etc”, poursuit-elle.

La Casablancaise se retrouve face à elle-même, la solitude, les moments durs. “Ce n’était pas que des moments magiques, j’ai tenu bon, parce que j’ai face à mes peurs, bravé mes angoisses. Je me suis découverte”, précise-t-elle.


Encore une fois, alors qu’elle se demande que va-t-elle devenir, son grand-père lui rend visite dans un rêve et lui murmure : “Entreprends”. Le lendemain, elle marche à côté de la plage, en proie à ses pensées, sans savoir quelle direction prendre dans sa vie.

Soudain, elle aperçoit au loin, un homme indonésien complètement abattu, au fond du gouffre. Kenza Barrada s’approche de lui et demande si tout va bien. L’homme se tourne vers elle et lui raconte qu’il est ruiné, qu’il confectionne des bijoux mais plus personne ne lui fait commande.


“Je te fais une commande. Laisse moi juste le temps de dessiner quelques modèles”, lui dit spontanément la jeune femme émue par sa détresse. Quelques semaines plus tard, quand elle reçoit les produits, Kenza Barrada est bluffée. Elle commence à lui faire souvent commande.
Pour vendre ses produits, elle décide d’aller dans les petits pop-ups du dimanche et à chaque fois, c’est une réussite. “Je vendais tous mes colliers à chaque fois”, s’enthousiasme-t-elle.

Humaniste, je cherche avant tout à raconter des histoires qui peuvent vous inspirer. Journaliste dans l'âme depuis mon plus jeune âge.

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