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Samedi 19 février, Abdelilah Benkirane a utilisé la tribune du conseil national de son parti pour s’attaquer violemment à Al Ahdath Al Maghribia en traitant le journal de sioniste en prétendant que le journal n’a ni « principes » ni « valeurs » et a même appelé à la « résistance » contre ledit journal qu’il a traité d’« intrus ». Rapporte la releve.ma.
L’association Marocaine des médias et des éditeurs (AMME), dénonce cet acte attentatoire à la déontologie politique qui provient, d’un ancien chef du gouvernement.
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L’AMME en souligne aussi la gravité en rappelant que Benkirane a commis une grave instrumentalisation de la cause palestinienne en traitant le quotidien de promoteur de sionisme.
L’association voit en l’attaque du parti islamiste du PJD, qui n’est pas la première du genre, un appel franc à la violence et la condamne vigoureusement.
L’AMME appelle le Conseil national de la presse à assumer ses responsabilités pour la protection des médias et des journalistes de tels actes et de recourir à tous les moyens légaux pour contrer toute tentative d’intimidation dont ils font l’objet.
Al Ahdath Al Maghribia a protesté dans une lettre adressée, ce dimanche 20 février, au Conseil national de la presse, contre les propos incendiaires proférée à son encontre par Abdelilah Benkirane.
« Après ses appels répétés, en d’autres occasions, à notre assassinat moral, voici qu’Abdelilah Benkirane veut notre mort physique », souligne dans sa lettre de protestation, Al Ahdath Al Maghribia.
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