Depuis quelques jours, une campagne tournée vers le sentiment amoureux dérange. Une campagne signée Merendina à la veille de la Saint Valentin. Avis et retours.
Publicité
« Mais comment est-ce possible ? Ces messages sont beaux et inoffensifs. Je trouve cette campagne très belle » s’étonne Manal, étudiante en médecine et fan de Merendina depuis toute petite. En effet, depuis quelques jours, la campagne fait sensation. Des épiciers refusent même de vendre les gâteaux de renom sous prétexte qu’ils véhiculent des messages obscènes. « Comment allons nous avoir la pluie si de telles pensées sont véhiculées » s’écrit l’un d’entre eux.
Publicité
Une affaire surréaliste…
« Je t’aime », « Je pense à toi », « Tu me manques », avec des dessins sophistiquées et une image soignée. Comment tout ceci peut choqué ? « Le Marocain a du mal avec le sentiment amoureux et le fait d’aimer et d’exprimer son amour. Cela renvoie à une frustration. Ce n’est pas pour rien qu’en darija, aimer veut dire vouloir. On n’aime pas , on est dans l’action. Pas dans l’émotion » confie le Dr Youssef Chraibi, psychothérapeute. « Je comprend que l’on puisse choquer les gens. Nous sommes une société musulmane, la Saint Valentin n’existe pas. On ne parle pas d’amour. Nous ne sommes pas en Allemagne! » confie Adil, cadre bancaire à Casablanca, choqué par la campagne.
Les avis divergent
Comment une campagne qui part d’un bon sentiment peut faire autant de bruit ? Ceci est une bonne question. Selon le thérapeute, Merendina a eu beaucoup de courage et ne s’est pas cantonnée à suivre ce qui se fait mais à tenter le nouveau. « Un risque que la société doit assumer mais quel beau risque. Les mentalités doivent changer ».
Publicité
Publicité