Le Maroc a mis fin aux fonctions de l’ambassadeur du Maroc en Algérie, Lahcen Abdel Khaleq. Rapporte L’opinion.
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Le Royaume a mis fin aux fonctions de l’ambassadeur du Maroc, Lahcen Abdel Khaleq à partir du 14 décembre, soit 113 jours après la décision unilatérale et injustifiée d’Alger de rompre les relations avec le Maroc.
L’ambassadeur du Maroc en Algérie était rentré au Maroc vendredi 27 août à bord d’un avion privé appartenant à Royal Air Maroc (RAM), accompagné d’une délégation diplomatique marocaine, 3 jours après que le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a annoncé la rupture des relations.
Frustré par la libération du passage d’El Guerguerat par les FAR et la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, le régime algérien, qui fait face à une crise interne sans précédent, a décidé de jouer la carte de l’ennemi extérieur et de rompre ses relations avec le Maroc. Refusant la main tendue par SM le Roi Mohammed VI lors du discours du Trône, Alger a accusé, sans la moindre preuve, le Royaume d’être derrière les incendies de forêts qui ont ravagé la Kabylie durant l’été dernier et de soutenir le mouvement du MAK.
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Des accusations qui serviront de prétexte à la rupture des relations diplomatiques décidée le 24 août. Une décision jugée injustifiée par la diplomatie marocaine qui s’y attendait tout de même, tant l’acharnement d’Alger avait atteint son paroxysme.
Le régime algérien a ensuite interdit son espace aérien aux avions marocains, avant de multiplier les déclarations et gestes hostiles souhaitant provoquer une guerre avec le Maroc, dans l’espoir de mettre fin au Hirak en jouant sur la carte de la « Nation en péril ».
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