Cela fait des semaines que les Marocains ont entamé une campagne de boycott. Leur motivation est simple : combattre le coût exorbitant de la vie et la faiblesse du pouvoir d’achat. Inspirée par les pays voisins qui sont la Tunisie, puis l’Algérie, cette campagne bat aujourd’hui son plein, même au cours de ramadan et est en train de faire plier les concernés. Effectivement, le gouvernement promet de prendre des mesures sur le prix des carburants.
Publicité

h24info.ma
Pour réagir à la campagne de boycott, le gouvernement souhaite faire un pas. Il considère l’inquiétude des Marocains et promet de prendre une décision face à cela, notamment pour ce qui est des coûts des hydrocarbures. C’est suite à la publication du rapport parlementaire dénonçant la libéralisation des prix et des marges des hydrocarbures, que Saad Eddine Elothmani a promis des mesures.
Le Chef du gouvernement a déclaré : « Nous sommes conscients des problèmes causés par la libéralisation des prix de carburant, nous envisageons des solutions prochainement qui tiennent compte du pouvoir d’achat des citoyens. »
Publicité
Le rapport parlementaire fait état de marges astronomiques pratiquées par les industriels du secteur pétrolier. Près de 17 milliards de dirhams de marges supplémentaires à la pompe seraient atteints depuis que le Maroc a consenti à la libéralisation des prix. Dans le collimateur des consommateurs marocains, la compagnie Afriquia, la plus importante du Maroc.
Il est à noter que le Chef de gouvernement ne s’est pas précisément arrêté sur la solution qu’il propose. Ceci dit, beaucoup de spécialistes envisagent qu’il s’agisse d’un plafonnement pur et simple des prix de l’essence et du gasoil. Cette solution serait un bon compromis entre la libéralisation actuelle, qui a eu les conséquences qu’on lui connaît, et le système des subventions qui a eu des effets néfastes sur la dette publique marocaine.
Publicité
Publicité