Ce matin, j’ai eu un petit problème à régler avant de me rendre au boulot. J’ai donc dû m’attarder un peu avant de pouvoir exercer mon rôle de citoyenne responsable et aller travailler comme mes pairs. Sauf qu’à ma surprise, je me suis retrouvée face à une contrainte qui peut paraître insignifiante, mais qui était suffisante pour ruiner mon Lundi, déjà suffisamment dur comme ça : J’ai passé 15 minutes à chercher où stationner.
Le problème est que, étant moi-même assez matinale, j’arrive généralement à destination entre 7h45 et 8h du matin, et là encore, dur de trouver où me garer.
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Quand on travaille dans un lieu qui regroupe plusieurs dizaines de sociétés, et donc plusieurs centaines d’employés – Casanearshore à titre d’exemple – , la concurrence pour trouver une place de parking le matin dépasse celle de décrocher le poste de ses rêves. Le souci numéro 1 concerne l’obtention d’un certains nombre « d’avantages » sans lesquels le quotidien devient rude, et la situation au travail de plus en plus pénible.
Malgré cela, je peux m’estimer heureuse, car bien que, comme plusieurs autres personnes, ma voiture reste à la merci des passants et élèves de l’école à proximité pendant plus de 9 heures, je suis consciente du fait que plusieurs personnes aient vécu bien pire qu’une simple pénurie de places de parking : certains se sont retrouvés obligés de se garer dans une place interdite au stationnement, pour finalement devoir aller chercher leurs voitures à la fourrière. Et le pire dans tout cela, c’est que toutes ces situations pourraient être évitées si seulement le parc était ouvert à tous les collaborateurs, au lieu d’avoir plusieurs dizaines de places vacantes, et des employés condamnés à errer aux alentours du parc quotidiennement.
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Ces derniers jours, avec la pluie et le retour de vacances des enfants (et donc des parents de ces enfants), la guerre pour les places vides est devenue infernale. Il faut à présent se garer quelque part, et prendre un taxi pour se rendre au boulot (petite exagération d’une personne révoltée).
Pour finir, le problème peut sembler insignifiant devant toutes les causes que nous nous devons de véhiculer à travers notre média, et il l’est, mais il s’agit d’une situation qui pourrit la vie à plein de monde, chaque jour, et qui mérite donc qu’on y fasse allusion.
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