Le récit est tragique, mais malheureusement, il n’est pas unique.
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Une jeune fille de 11 ans, a été violée à plusieurs reprises par trois adultes. Elle tombe enceinte et l’affaire devient un scandale. Le verdict du jugement a été rendu et les violeurs n’ont été condamnés qu’à deux ans de prison. La jeune fille est obligée de vivre avec les conséquences de cette inqualifiable violence pour le restant de sa vie, élevant son fils qui est le fruit de ce viol.
Bien qu’une expertise médicale par ADN ait permis d’identifier le père, qui a été jugé et emprisonné, la loi ne l’oblige en rien à reconnaître son enfant ou à subvenir à ses besoins. Cette tragédie humaine révèle une réalité alarmante dans laquelle le viol sur mineurs est normalisé et l’injustice continue d’affecter les Marocains qui sont nés du mauvais côté de la société.
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Dans une lettre ouverte au ministre de la Justice, la sociologue Soumaya Naamane Guessous exprime une indignation qui devrait être partagée par tous face à l’insoutenable légèreté de la décision judiciaire.
Cette tragédie humaine est un appel à l’action pour protéger les plus vulnérables et garantir que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. Le Maroc du 21e siècle ne peut plus tolérer la violence sexuelle sur les mineurs ou toute autre forme d’injustice liée à la naissance.
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