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Le secteur éducatif au Maroc traverse une période de tensions accrues avec l’annonce du « gel du système de base », provoquant une déception notable au sein de certaines composantes du secteur de l’éducation. La Coordination a officiellement déclaré la reprise des grèves et planifie une manifestation à Rabat, soulignant que le retour en classe dépendra de la réponse immédiate aux demandes adressées au gouvernement et au ministère de l’Éducation nationale.
Zouhair Haboula, membre du bureau national de la Coordination nationale des employés du ministère de l’Éducation nationale exclus du cadre, souligne que la résolution actuelle dépend de la réponse aux demandes de revalorisation des salaires et du respect de la dignité des enseignants. Elias El Harrouch, membre de la Coordination nationale des enseignants marginalisés, confirme qu’il y a un consensus sur la poursuite de l’escalade jusqu’à une réponse complète aux différentes questions en suspens, y compris l’ajout du statut « professeur marginalisé », la création d’un corps de diplômés en marginalisation, et l’intégration rétroactive des enseignants marginalisés dans l’échelle 11.
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Il souligne que l’augmentation des salaires des enseignants, similaire à celle d’autres secteurs, est une condition essentielle pour apaiser les tensions. La Coordination nationale souligne que le retour aux négociations ne sera possible qu’avec la participation du syndicat qui a appelé à la grève, membre de la Coordination nationale, soulignant que sans le respect des accords précédents, il sera difficile de légitimer les pourparlers actuels.
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