Une grève nationale est prévue ce mardi 20 mars dans tous les hôpitaux du Royaume. Une démarche catalysée par « un manque d’équité suivant l’ordre établi au sein du secteur public ».
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Le syndicat indépendant des médecins du secteur public prime de nouveau sur la nécessité de revoir certains fondements du système, qui devraient être conformistes à une réforme équitable et conventionnelle d’emblée.
Ceci dit, excepté les services de réanimation et d’urgences, les autres soins médicaux couverts par les hôpitaux du Maroc seront inactifs tout au long de la journée de la grève.
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Depuis belle lurette, les médecins soulignent le besoin de concevoir une équivalence qui alliera le doctorat en médecine et le doctorat national. Une cause qui diverge vers une stigmatisation frappante, voire une xénophobie à l’encontre du médecin Marocain d’après quelques-uns.
Les lauréats de médecine ne sont à présent payés que selon l’indice salarial 336* : soit au même titre qu’un étudiant détenteur d’un master (l’équivalent de 8600 dirhams de revenus mensuels). Les revendications perpétuelles évoquent en outre qu’il est question de rajouter deux grades au-dessus du hors échelle.
Est-ce donc la bonne mise, ou la réforme nécessitera davantage de grèves et de lamentations des professionnels du secteur ? Une question redondante à l’écho fâcheusement inerte. Pour l’instant, croisons les doigts…
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