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Les 24, 25 et 26 octobre, le secteur éducatif marocain sera le théâtre de manifestations massives en réaction à l’adoption controversée du nouveau statut unifié. Organisé par la « Fédération Nationale de l’Éducation, » un rassemblement comprenant le syndicat FNE et 16 coordinations importantes, ces journées de protestation verront des sit-ins dans les écoles et des rassemblements devant les directions régionales. La semaine sera marquée par le retrait des conseils d’éducation, le port de badges noirs, et une campagne médiatique du 30 octobre au 4 novembre.
Les syndicats prévoient une nouvelle grève les 7 et 8 novembre, culminant par une marche en direction du Ministère de l’Éducation Nationale à Rabat le 7 novembre. En outre, le personnel de soutien réduira son temps de travail et boycottera les tâches supplémentaires.
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Au cœur de cette mobilisation se trouvent des revendications salariales et une meilleure prise en compte de leurs besoins dans le nouveau statut, critiquant la récente orientation du Ministère de l’Éducation. Abdellah Ghmimat, président de la Fédération nationale de l’éducation, évoque les failles du nouveau statut et les injustices qu’il souligne. Il précise que ce statut aggrave les problèmes du secteur éducatif, notamment en matière de recrutement, d’organisation, de formation et d’évaluation.
Les professeurs agrégés rejoindront également la mobilisation en considérant le nouveau statut unifié comme régressif et inéquitable, ne répondant pas à leurs revendications. Ils plaident pour la création d’un nouveau grade, des horaires de travail à 14 heures hebdomadaires pour les agrégés du secondaire, un diplôme distinct, une meilleure rémunération, et une reconnaissance dans le calcul de la retraite.
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