La situation des étudiants en médecine au Maroc continue de faire couler de l’encre. Alors qu’ils risquent l’expulsion et le redoublement s’ils ne passent pas leurs examens d’ici le 25 juin prochain, « selon la programmation annoncée », il semble que des étudiants se font expulser des cités universitaires…
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Selon les informations rapportées sur la toile, ainsi que les témoignages de plusieurs futurs médecins sur les réseaux sociaux, les étudiants se font menacer pour quitter les cités universitaires, précisément ceux qui résident à la cité universitaire Souissi 2 à Rabat, s’ils ne suspendent pas le boycott de leurs examens.
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Et ce n’est pas tout…
À en croire les mêmes sources, les parents des étudiants ont même été convoqués pour des réunions afin de les convaincre de pousser les futurs médecins à passer leurs examens pendant qu’ils les ont boycotté à 100%.
« En même pas quatre jours, on a licencié injustement trois professeurs en Médecine qui n’ont fait que publier des statuts de même pas quelques lignes. On a intimidé nos parents pour qu’ils nous obligent à abandonner notre mouvement, et leur a demandé de venir assister à des réunions à la Wilaya. Ils font limite du porte à porte, appellent les étudiants et demandent le métier de leurs parents. On nous menace de nous envoyer au Service militaire obligatoire alors qu’on a même pas encore fini nos études. On menace les redoublants d’EXPULSIONS. Et maintenant le meilleur pour la fin, on oblige les étudiants en Médecine de sortir des foyers d’étudiants. Si ces étudiants sont au foyers c’est principalement parce qu’ils n’ont nul part où aller. Vous voulez qu’ils dorment où ? Dans la rue ? » s’est indignée une étudiante en médecine sur les réseaux sociaux en ajoutant: » Tout cela en 4 jours, comme réponse au Boycott. Ce n’est plus question de mouvement, c’est question de droit. »
Rappelons que selon un communiqué lu par Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, les étudiants qui ne passeront pas leurs examens risquent « le redoublement » ou « l’expulsion » s’ils ont dépassé le nombre d’années autorisées. « Les dispositions légales en vigueur dans ce genre de situations seront appliquées » sans oublier que « toutes les mesures légales seront prises contre toute partie qui s’implique dans la perturbation de l’année universitaire. »
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