La sexualité est l’un des principaux tabous de la société marocaine. Plus que fâcher, ce sujet fait l’objet aujourd’hui d’une véritable omerta au Maroc. Pourtant, les enjeux qui en découlent sont multiples et décisifs. Tenu il y a peu de temps dans la ville de Marrakech, un colloque s’est penché sur la question de l’impuissance sexuelle et de ses ravages grandissants sur les ménages marocains. Et les chiffres avancés ne présagent rien de bon.
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Parlons-en.
Les chiffres ne sont clairement pas réjouissants. Selon Al Ahdath, 46% des Marocains souffrent du problème de l’impuissance sexuelle et 75% d’entre eux déclarent être mécontents de leur vie sexuelle au sein de leur couple.
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Toujours selon ce journal, le dysfonctionnement érectile représente un des premiers problèmes marocains. De plus, il peut avoir des conséquences graves (agressivité, violence envers le conjoint) s’il n’est pas correctement soigné.
Cela peut même aller au crime ou au suicide dans les cas les plus extrêmes.
Si la médecine peut aujourd’hui rattraper tous ces problèmes – y compris par le recours à la chirurgie-, Al Ahdath recommande de recourir aux praticiens spécialistes et fuir comme la peste les dangereux charlatans.
Ce constat pose sans doute la question des ravages de la pornographie couplé au tabou autour de la sexualité des individus hors du cadre du mariage.
Surtout que rien de tout cela ne va en s’améliorant…
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