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Etudes en médecine : Mécontents, 94% des étudiants boycottent les examens au Maroc. Une crise sans précédent secoue le monde médical. Les futurs médecins, en colère contre la réforme de leur formation, ont massivement boudé les salles d’examen. Menace d’une année blanche, bras de fer avec le gouvernement… Le système de santé marocain est-il en danger ?
Le torchon brûle entre étudiants et gouvernement
Depuis 7 mois au Maroc, les relations entre les étudiants en médecine et le gouvernement Akhannouch sont au point mort. Malgré des discussions, aucun compromis n’a été trouvé concernant la réforme des études médicales. Les futurs médecins dénoncent un système qui, selon eux, mettrait en péril la qualité de leur formation.
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Un boycott historique des examens
Le 26 juin dernier, les étudiants ont franchi un cap : 94% d’entre eux ont boycotté les examens de fin d’année. Un chiffre alarmant qui témoigne de leur détermination et de leur mécontentement. Les amphithéâtres, habituellement bondés, sont restés désespérément vides.
Les revendications des étudiants
Les futurs médecins ne lâchent rien. Ils exigent l’abandon de certaines mesures de la réforme, notamment la réduction de la durée des études de 7 à 6 ans. Ils réclament également des garanties écrites sur leur avenir professionnel.
Un gouvernement inflexible
Face à cette fronde, le gouvernement campe sur ses positions. Il estime avoir répondu aux principales demandes des étudiants et refuse de revenir sur les grands axes de la réforme. Le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a même rappelé « la responsabilité citoyenne » des futurs médecins.
Une crise qui inquiète
Ce bras de fer inquiète. La menace d’une année blanche plane sur les facultés de médecine. Le système de santé marocain, déjà fragile, pourrait en pâtir. L’urgence d’une solution est plus que jamais d’actualité.
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