L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment tiré la sonnette d’alarme face à la recrudescence inquiétante de la Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, en Afrique. Cette maladie virale, qui se transmet principalement par contact étroit avec une personne infectée, suscite de vives préoccupations quant à sa propagation rapide et à sa dangerosité potentielle.
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Une propagation rapide et inquiétante
La Mpox se propage à une vitesse alarmante en Afrique. La nouvelle souche du virus, appelée clade 1b, est plus contagieuse que les précédentes. Elle touche désormais un public plus large, y compris les enfants et les familles, ce qui rend la situation particulièrement préoccupante.
Une létalité accrue et une propagation mondiale possible
Cette nouvelle souche de Mpox (Variole de singe) présente un taux de mortalité de 3%, un chiffre inquiétant. Les enfants sont particulièrement vulnérables, avec un taux de mortalité de 10%. La propagation de la maladie dans les zones urbaines, dotées d’infrastructures de transport modernes, augmente le risque d’une pandémie mondiale.
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Les symptômes et le diagnostic
La Mpox se manifeste par une série de symptômes, notamment de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des ganglions enflés, des frissons et une fatigue générale. Des lésions cutanées caractéristiques, remplies de liquide, apparaissent ensuite sur tout le corps. Ces lésions sont plus sévères que celles des précédentes épidémies, ce qui complique le diagnostic.
Une urgence de santé publique mondiale
L’OMS a qualifié la situation d' »urgence de santé publique de portée internationale ». Tous les pays, même ceux qui n’ont pas encore enregistré de cas, doivent se préparer à une éventuelle importation du virus. Il est nécessaire de débloquer des fonds, des moyens humains, des vaccins, des médicaments et des tests pour stopper la propagation.
At the 7 August 2024 WHO press conference, @mvankerkhove talks about the ongoing #mpox outbreak in Africa & how concerted efforts are needed to stop this. pic.twitter.com/pUo8p1ykus
— World Health Organization (WHO) (@WHO) August 15, 2024
Le Maroc doit se préparer
Le Maroc n’est pas à l’abri d’une importation de cas de Mpox. Il est important de sensibiliser la population et les professionnels de santé. Il faut établir des protocoles de surveillance stricts et de coopérer avec les autres pays. Le ministère de la Santé a d’ailleurs renforcé son plan national de surveillance et de réponse face à cette épidémie.
Mpox : Le Maroc renforce le plan national de surveillance
Le Maroc a pris des mesures proactives pour faire face à la menace de la Mpox. Le plan national de surveillance et de réponse a été actualisé, et les recommandations de l’OMS sont suivies de près. Bien que la majorité des cas signalés jusqu’à présent aient été importés et bénins, la vigilance reste de mise.
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