L’écrivaine marocaine, prix Goncourt 2016, s’est livrée au prestigieux quotidien français Le Monde sur son enfance entourée de vignobles, ses expériences et le rapport du Maroc avec l’alcool. Elle affirme que “le vin a longtemps fait partie de la culture musulmane”.
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Ph. Vanity Fair
La native de Rabat confie que “depuis la nuit des temps, la poésie arabe fait l’éloge du vin et de l’ivresse” et que le royaume “compte de jolis vignobles”. L’ancienne journaliste raconte qu’elle est allée récemment à Essaouira, “où l’on produit de très bons vins blancs”.
Leïla Slimani s’est remémorée la première fois qu’elle a bu un verre de vin c’était pour ces 16 ou 17 ans au Maroc, pour son anniversaire. “Le vin dans ma famille représentait alors le fait de grandir, de devenir adulte”, précise-t-elle. “Mon père avait constitué une cave pour chacune de ses trois filles, liée à nos dates de naissance”, ajoute-t-elle, dans la foulée.
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Pour l’écrivaine : “il n’est pas facile aujourd’hui de parler du vin dans un pays musulman. Il y a vingt ans oui, aujourd’hui non, tant les choses et les mentalités ont changé.”
Leïla Slimani a sorti récemment son neuvième livre, le Parfum des fleurs la nuit (Stock). Elle a connu un succès mondial avec Chanson douce (Gallimard) qui lui offre la consécration, le prix Goncourt en 2016.
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