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Loubna Abidar alignée aux côtés de grandes figures de la sphère politique mondiale. L’Allemande Angela Merkel, le Britanique Tony Blair, le Français François hollande… Entonnant ! Et si on voyait de plus près ?
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Abidar gagne ce grand confort à voir sortir son autobiographie au même titre que ces malabars de l’espace Schengen. En effet, c’est Marion Van Renterghem, reporter au quotidien le Monde, qui a rédigé le portrait de l’actrice marocaine sous le titre « La dangereuse ».
Concrètement, de quoi nous parle Abidar dans son autobiographie?
Le « je » de Loubna Abidar s’étale sur 183 pages. Elle se raconte, à bâtons rompus, depuis sa naissance dans la médina de Marrakech jusqu’au tapis rouge des Césars 2016 où elle a été nominée dans la catégorie « meilleure actrice ».
Elle commence son récit par le hammam, et c’est bien fait pour le corps et l’esprit. C’est au hammam que l’on remarque toutes ces cicatrices, même les plus profondes. Loubna a presque oublié toutes ces anciennes éraflures et contusions. Mais il y a le souvenir indélébile et tout récent à l’arcade sourcilière. Il s’agit de l’agression à Casablanca en novembre 2016. Elle n’aurait de preuves pour inculper la police.
Loubna raconte. Elle vivote à Marrakech jusqu’à l’âge de 16 ans, ses principaux loisirs sont le cinéma et les cassettes VHS. Commence alors un tournent marquant dans sa vie qui lui permet de voyager et de découvrir d’autres horizons. Durant quatre ans, elle vit avec le DJ Français Claude Challe âgé de 65 ans, elle le quitte en 2006. Elle sillonne l’Europe et elle danse là où il lui plaît.
Ces voyages extravagants sont ponctués de visites rapides à Marrakech. Dans l’une de ces escapades, elle rencontre Bernardo le père de sa fille Luna. A ce moment, elle débute l’apprentissage du théâtre et du cinéma, ce cinéma où elle découvre le rôle de sa vie dans « Much Loved ».
Evidemment Nabil Ayouch maintient ses contacts avec elle. L’autobiographie s’attarde sur ses entretiens avec le metteur en scène, qui pense (un peu tard peut-être) « qu’il faut s’adapter à une époque et à une culture et ne pas franchir les étapes trop vite et sans transition ».
Dans son autobiographie, Loubna dénonce ce qu’elle appelle les » barbus ». A ceux là, elle déclare: « Une femme libre est une pute, une femme guerrière est une pute ? Je vous l’annonce solennellement, droit dans les yeux : je suis une pute. »
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