Un Australien paralysé des membres supérieurs par une forme de sclérose, est devenu la première personne au monde à envoyer un tweet par la pensée grâce à un minuscule implant cérébral. Rapporte Ulyces.
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Philip O’Keefe, 62 ans, souffre de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie qui lui a ôté l’usage de ses membres supérieurs. Malgré ce handicap sévère, il a pu tweeter : « Pas besoin de pianotage ou de voix. J’ai créé ce tweet simplement en le pensant. »
Diagnostiqué en 2015, l’homme a réussi à transformer ses pensées en textes en utilisant l’interface Stentrode brain computer le 23 décembre. Créée par l’entreprise californienne Synchron – une société de médecine bioéléctronique neurovasculaire –, elle permet aux patients d’accomplir des tâches sur leur ordinateur en utilisant seulement la pensée.
« La première fois que j’ai entendu parler de cette technologie, j’ai su quel degré d’indépendance elle pouvait me rendre. […] Le système est étonnant, c’est comme apprendre à faire du vélo – ça demande de la pratique, mais une fois qu’on roule, ça devient naturel. […] Aujourd’hui, je pense simplement à l’endroit où je veux cliquer sur l’ordinateur, et je peux envoyer des e-mails, consulter mes comptes, faire du shopping, et maintenant m’adresser au monde via Twitter », commente Philip O’Keefe.
Pour partager la bonne nouvelle, il s’est approprié le temps d’un tweet le compte de Thomas Oxley, directeur général de Synchron, en utilisant le hashtag #HelloWorldBCI. « J’ai l’espoir de paver la route pour les gens qui voudront tweeter par la pensée », a-t-il conclu.
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