Kenza, marocaine de 28 ans, est coincée à Montréal sans le sous. Elle était en visite familiale et pour se renseigner sur un futur master. Elle a vu les frontières du Maroc se fermer sans pourvoir réagir. Elle est chez des amis et de la famille mais elle doit rentrer au pays de peur de perdre son emploi. Le gouvernement lui demande d’aller à Lisbonne au Portugal pour pouvoir rentrer.
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« Je viens de lire un communiqué de presse du Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, surréaliste ! Après nous avoir imposé trois pays de rapatriement , le gouvernement veut nous faire croire que c’était une stratégie pensée. Il dit d’ailleurs et ce sont ses propres mots : « Cette opération est extrêmement délicate et le choix de ces 3 pays n’est pas anodin. Ces trois pays couvrent pratiquement tous les continents et les Marocains bloqués dans les autres pays peuvent effectuer le déplacement au pays le plus proche et bénéficier de ces vols de rapatriement » », est-ce qu’ils croient vraiment ce qu’il disent ?
Décision réfléchie ou pas du tout ?
« Nous avons fait le choix d’organiser des vols en provenance des Emirats Arabes Unis pour couvrir la région de l’Asie, puis de la Turquie pour couvrir l’Asie occidentale et l’Europe du Sud-Est, puis le Portugal pour les Marocains bloqués dans les pays de l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord »,a expliqué le porte parole. « Si je comprend bien, deux destinations pour l’Asie, et une autre pour le monde entier? » s’écrit Kenza, outrée. « Comment expliquer que nous impose de nous déplacer aussi loin pour rentrer chez nous, est ce que le gouvernement est conscient que n’avons pas assez d’argent pour prendre des billets d’avion à tout va, en quelques jours et aussi chers. Ceci ne s’appelle pas un rapatriement. Ceci est une mascarade, une honte. Un rapatriement, comme dans tous les pays, c’est laisser pendant une semaine, les Marocains et résidents marocains rentrer de là où ils sont. Arrêtez de nous mentir ».
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