L’art pour militer, l’art pour dénoncer, l’art pour pointer du doigt les inégalités dans la société marocaine, l’art pour changer les mentalités…
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L’art… cette arme infaillible que Zainab Fasiki, bédéiste marocaine, a choisi d’utiliser pour briser les tabous.
Du haut de ses 24 ans, Zainab Fasiki est ingénieure d’état en mécanique et activiste de droits de femmes marocaines. Dernièrement, son projet « Hshouma » n’a laissé personne indifférent. Un projet créatif et novateur qui bouscule les codes et les idées reçues et se dresse comme une plateforme éducationnelle avant-gardiste gratuite visant à briser les tabous concernant l’éducation sexuelle au Maroc, le sexisme, le harcèlement physique et moral…
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Plus impressionnant encore, cette jeune autodidacte a débuté le dessin à l’âge de 4 ans. Aujourd’hui ingénieure d’état en mécanique, elle a décidé de se dédier entièrement à sa carrière d’artiste.
Elle produit ainsi des livres et des tableaux, de même elle est à la tête d’un collectif féministe marocain nommé Women Power qui organise de nombreux événements rassemblant des jeunes femmes de tous les horizons. L’occasion pour elles de discuter, débattre, partager, et s’inspirer mutuellement.
Sa source d’inspiration ? Les problèmes sociaux quotidiens au Maroc.
Son outil de dénonciation ? Le dessin, car ses cibles sont sans limites. Il outrepasse les barrières de la langue, et les obstacles culturels et religieux.
En se confiant à nous, Zainab Fasiki nous a expliqué : « Pour moi le dessin est le meilleur moyen de transmettre un message à tout type de public, même illettré. Il atteint tout le monde ».
Féministe et activiste des droits des femmes et de leurs libertés, elle estime que « le dessin peut lutter contre toutes les inégalités, c’est un moyen très fort pour ceux qui trouvent les longues paragraphes lourds à lire ».
Le dessin va droit au but : « un dessin peut transmettre un message en une minute seulement ».
Un parcours impressionnant… et ce n’est que le début !
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