Après 2 mois et demi loin du pays, une Marocaine rentre dans l’un des premiers vols pour Rabat ce 7 février. Un soulagement pour un retour parfaitement géré par les autorités marocaines.
Publicité
L’annonce de la fermeture des frontières le 29 novembre dernier a été un véritable cauchemar. J’étais bloquée à Paris, d’abord pour 15 jours et ensuite indéfiniment , sans aucune nouvelle rassurante du gouvernement marocain. Mon billet de retour était prévu pour le 5 décembre. Je n’arrêtais pas de le modifier à chaque annonce du gouvernement. Je n’avais pas assez d’argent pour vivre, j’ai squatté les connaissances et les amis. Mais jusqu’à quand ? Aucune nouvelle.
La délivrance…
La veille du 31 janvier qui devait voir notre calvaire s’arrêter, on nous annonce que le Maroc allait ouvrir le 7 février. Enfin !!! J’appelle la RAM pour modifier mon billet. Impossible de les joindre. Je me rabats sur un autre billet de retour. Ce n’est pas grave. Je demanderai le remboursement plus tard. L’essentiel était de rentrer. Retour lundi 7 février à 20h20. La Ram change d’horaire trois fois : le vol est avancé à 16h40, 16h10 et ensuite 15H10. Un vrai suspens. Est-ce que ce vol existe vraiment. On nous fait attendre pour les conditions d’entrée au pays. Finalement , on a besoin d’un PCR négatif et un pass vaccinal complet. Ok, ça marche. A l’arrivée, des tests. Mon Dieu, quelle angoisse…Surtout que le dimanche, pour trouver un labo à Paris où faire le PCR, il faut se réveiller de bonne heure. J’en trouve un à Neuilly. 8h30, une fil d’attente à se tirer une balle dans la tête. A 13H mon tour arrive enfin. Il a plu des cordes. Si je n’ai pas chopé le COVID, j’ai surement le rhume de l’année…
Publicité
Le jour de gloire est arrivé !
A 10h, je saute dans un taxi pour l’aéroport. Le vol est à 15h10 certes mais on ne sait jamais. A 11h, à Orly, on nous demande le pass vaccinal et le test PCR avant l’enregistrement. Comme prévu. Un check visuel, qui se passe très vite. En quelques minutes, je me dirige déjà vers la police des frontières. Tout se fait en douceur. Mais qu’est ce qui peut bien nous attendre à Rabat ? La tension est palpable. A 17H50, toutes les questions allaient trouver une réponse. Un bus vient nous récupérer à la sortie de l’avion, on se trouve dans un hall où il y a un premier check sanitaire. On nous demande encore les PCR et le pass vaccinal. Pourtant, il est stipulé que les 48 h avant enregistrement ? Heureusement que j’ai de la marge. Après une fil d’attente de quelques minutes, on nous fait un test anti génique. Nous sommes pris en charge très vite, il y a plusieurs infirmières et tout est rapide. Je suis à la fois soulagée et agréablement surprise. Tout ce stress de la journée s’estompe. Le retour s’est fait dans l’angoisse certes. Depuis l’attente du résultat du test, jusqu’à l’arrivée. Je sors de l’aéroport avec le sentiment, que je sors d’une bataille. Mais l’air de Rabat, du pays, après des mois, n’a pas de prix !
Publicité
Publicité