Vous avez sûrement lu, vu ou entendu parler de l’affaire de la jeune fille violée dans un bus, en pleine journée. Merci les réseaux sociaux. Parce que voilà, tout ce que les gens sont capables de faire dans une telle situation, c’est de filmer la scène et la publier. Nos ancêtres seraient tellement fiers de nous dites donc, eux qui se sont battus pour leurs droits, voient leurs descendants se lancer dans une course effrénée pour obtenir le plus de « likes » et de « sad reactions ».
Publicité
Dans cet article, nous ne parlons pas du viol en lui-même, ni même des criminels sans scrupule qui se sont « jetés » sur le corps de la jeune fille comme sur une proie. Aujourd’hui, nous parlons des pseudo-humains, qui vivent parmi nous et que nous côtoyons probablement chaque jour, sans être capables de discerner le mal qu’ils portent en eux. Ces gens qui victimisent le criminel et culpabilisent la victime, qui sèment la haine partout et se nourrissent des souffrances d’autrui.
Publicité
Lisez ces commentaires :
(Nous avons presque cédé à la tentation de ne pas cacher les noms, et oui on garde les photos.)
Et ceux-là :
Maintenant, expliquez-nous comment une personne saine d’esprit peut-elle émettre un tel jugement devant une situation pareille ? Quel gâchis !
Nous avons de la peine pour un système qui n’a rien d’éducatif, et pour une jeunesse qui a perdu tout sens d’empathie, pour un pays qui évolue seul, sans son peuple.
Publicité
Publicité