Un homme comparaît à partir de ce lundi 17 janvier devant les assises de Nîmes pour le meurtre d’une auto-stoppeuse en juin 2018 à Sommières (Gard). Un meurtre qu’il avait lui-même avoué en se rendant au commissariat. Rapporte Cnews.
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L’individu s’était de lui-même rendu à la police le 21 juin 2018 pour « avouer » le meurtre d’une auto-stoppeuse, poignardée à 17 reprises, 2 jours plutôt, et dont le corps n’avait pas encore été découvert.
La personnalité de cet homme de 23 ans sera au coeur des débats puisqu’il avait justifié son geste en expliquant qu’il voulait savoir « quelles sensations cela procurait d’ôter la vie ».
L’homme avait tenu des propos glaçants devant la police et le juge d’instruction. Il avait avoué qu’il avait « depuis plusieurs années des envies de meurtre ». Ajoutant néanmoins qu’il avait été « déçu de ce qu’il avait ressenti, mais n’exprimait pas de regret ».
En effet, l’individu avait expliqué qu’« il n’avait pas eu la montée d’adrénaline attendue, ni ressenti la fierté ou l’accomplissement espérés ». Car sinon, il « aurait continué et ne se serait pas rendu », avait-il précisé aux enquêteurs.
Selon les 3 experts psychiatres qui se sont penchés sur son cas, l’homme est décrit comme un être dénué de toute pathologie, de toute manifestation émotionnelle, sans remords, sans prise de conscience, et juste fasciné par le crime.
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