Jazzablanca 2019: Un samedi soir très funky…

Par le 7 juillet 2019 à 15:45

Pour la veille de la clôture du festival de Jazz et de musiques actuelles, l’hippodrome Casa-Anfa a accueilli des artistes passionnés et passionnants : le plus français des biritish Hugh Coltman qui rend dignement hommage au Jazz de La Nouvelle Orléans sur la scène Village Samsung, Maceo Parker qui sait refaire vivre les anciens et une belle jeunesse authentique sur la scène Anfa, et une scène BMCI qui attiré les foules en masse pour le concert de Aziz Sahmaoui & University of Gnawa.

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Saturday Night fever and Saturday day ever au Jazzablanca…

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Alors qu’il a assuré un concert à midi, le groupe marocain de talent: Jy Blues, s’est encore une fois produit en début de soirée du samedi, à 18h15 pour inaugurer la scène Village Samsung. Le groupe, porté par Yasmina Jhabli, auteure compositrice à la voix de velours, propose un répertoire aussi authentique que puissant. Ses chansons en anglais envoutent et mettent en avant une belle âme de Tanger qui a de belles choses à dire.

Le concert qui a suivi a hypnotisé de par sa générosité et son âme d’antan. Hugh Coltman, anglais habitant à Paris qui a décidé de faire un album en Nouvelle Orléans après des albums Pop- Jazz et Blues, a séduit le public du Village Samsung qui ne voulait plus le voir partir.

Voix envoutante, rythmes effrénés, le musicien a mis le public dans sa poche avec des extraits de son album « Who’s Happy » et des reprises de Nat King Cole qui ont fait son succès. Une ambiance Jazzy qui allait préparer au tourbillon Jazz Funk de la légende : Maceo Parker.

Cette légende vivante investit à peine la scène Anfa tel un connaisseur, et déjà tout le monde était à ses pieds. Le plus funky des saxophonistes qui a accompagné les plus grands dont James, Marvin Gaye, Ray Charles ou encore Michael Jackson. Tantôt à son instrument fétiche tantôt à la voix, il donne de l’espace aux grands musiciens qui l’accompagnent tout en insistant que le fait que son bassiste a été remplacé à la dernière minute par le talentueux musicien marocain Mehdi Maouch qui a su suivre un groupe qui tourne ensemble depuis de nombreuses années. Un talent à suivre et une belle leçon d’humanité et d’amour de la part d’une légende de la musique.

En parallèle à ce concert endiablé, la scène BMCI célébrait les rythmes d’Afrique avec Soul Mussango et leurs sons ivoiriens qui ont fait danser le public de la Place des Nations Unis.

S’en est suivi le concert d’une autre dimension d’Aziz Sahmaoui de son University of Gnawa, qui a envouté toute la place. Un moment de musique d’une intemporalité rare qui a séduit la foule en folie.

Pour clore la soirée en beauté, les Hypnotic Brass Ensemble ont envahi le Village Samsung de leur énergie contagieuse. La fanfare Jazz Hip Hop Funk a fait danser et groover pour une deuxième soirée consécutive du haut de leur belle présence et de leur générosité. Des cuivres Hip Hop au style raffiné et à l’univers unique.

 

 Du côté du JazzClub, l’ambiance était similaire. Le groupe marocain Slide Drop porté par la voix profonde et la belle présence de la chanteuse Diae Ettayebi, a séduit avec un répertoire pur Funk Soul qui ferait rougir les natifs américains.

Un samedis soir qui s’est finit à la scène « Le Roof » sur des notes Electro raffinées du DJ marocain Terekke avec un son underground techno, house bien dub brumeux. Un set habité qui a hypnotisé la foule.

Journaliste et animatrice. Mon métier est ma passion... Âme rêveuse et joyeuse, mon bonheur ? Les animaux.

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