Ceci est un témoignage anonyme pour préserver l’identité de la personne qui a raconté à Welovebuzz son histoire.
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Je m’appelle Sara, j’ai 27 ans. J’habite à Séoul en Corée du Sud. Je pratique de la magie blanche depuis plusieurs années.
Quand j’étais petite, je me sentais différente des autres, j’ai beaucoup souffert. C’était mon refuge. Ça me donnait du réconfort. Dès que je fermais les yeux, je me disais qu’il existe un autre monde où je peux m’évader.
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Je fais des lectures (des paumes de la main et du tarot), je lance des sorts de protection si quelqu’un a été touché par quelque chose ou s’il veut être protégé de quelque chose. Je suis une sorte de sorcière guérisseuse (a healing witch). La perception des gens de cette sorte de magie est très noire, puisque ça leur évoque le shour (la sorcellerie), les mauvais sorts, et les malédictions.
Ma passion a commencé par ma mère, elle m’a élevée en me disant que j’ai des anges qui me protègent. Elle m’a élevée à avoir une imagination illimitée et à croire en moi-même et en mes pouvoirs.
Connectés
Elle me parlait des rêves. Elle croyait en l’astrologie. Elle m’a tout appris, et à partir de là, l’astrologie a été la porte d’entrée pour que je fasse connaissance avec moi-même. Je me suis rendue compte, grâce à l’astrologie, que tous les humains sont connectés, et que nous avons en nous tous les signes, et non pas un seul signe. Je me suis sentie unique, et j’ai voulu que les gens le sentent aussi.
Après j’ai commencé à lire les paumes de la main de mes amis. Un jour, je suis sortie me balader dans les Oudayas à Rabat et une vieille femme m’a demandé de lui lire sa main. C’était la première fois que quelqu’un en dehors de mon cercle me demandait ça. Je l’ai fait avec grand plaisir. Et à partir de ce moment-là j’ai commencé à découvrir comment les Marocains de cet âge voient la lecture de la paume de la main.
Bonnes énergies
J’ai voulu à ma manière changer les perceptions sur cette magie blanche. Après ça j’ai attaqué les cartes du tarot, je me suis construit un autel, avec des précieuses qu’une amie de ma mère m’a donné. Ce petit coin concentre toutes les bonnes énergies.
Où que j’aille, je découvrais des gens passionnés comme moi. En ligne, le monde entier s’ouvrait à moi. Des personnes de tous les continents me donnaient des conseils et leurs perceptions.
Je fais des lives pour que les gens puissent voir cet aspect de la magie blanche, ce que les sorts de protection peuvent apporter et pourquoi les énergies sont importantes. Et comment user de son pouvoir interne pour se protéger ?
Les sorts de protection ne ressemblent pas à ce qui se passe dans les séries et les films, qui sont exagérés. Si tu crois dans le pouvoir de l’attraction, ou si tu as l’intention (niya), tout peut arriver.
Pour les sorts de protection, j’écris leur nom, j’allume une bougie et je pense à eux, et pleins d’autres manières. Mais je crois au karma, si je fais quelque chose de mal, les conséquences ne tardent pas à arriver et pareil pour le bien.
C’est comme si tu ouvrais une porte. Une fois tu contactes un certain monde, et que tu ne fermes pas bien la porte, l’énergie subsiste.
Instinct
Quand je fais une lecture de tarot par exemple, ça me prend beaucoup d’énergie, puisque je dois me concentrer et faire en sorte que mon énergie soit concentrée pour avoir les réponses de l’univers.
Pour moi, le Maroc a un concentré d’énergie qui le fait avancer, de la bonne niya (intentions). On a les khmissates par exemple, ce sont comme des protections. Je suis né dans ce pays, donc j’ai un pouvoir, un sens de sorcellerie.
J’ai appris le tarot au Maroc, j’ai commencé à la fac, en rigolant avec mes amis. Pour moi, ce que je fais c’est à 50% de cerner les personnes qui sont en face de moi et le reste c’est en me basant sur mes instincts et en me laissant porter par les énergies.
Pour moi les lectures que je fais, c’est pour vous montrer un signe qui était toujours là devant vous et que vous ne voyez pas. Ainsi, vous pouvez renforcer une idée qui était toujours là dans votre tête.
Quand je lis les paumes de la main, je parle du passé de la personne. J’évite de lire le futur et de prédire ce qui va se passer.
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