On vous le disait, la France avait lancé une campagne d’expédition de plusieurs Maghrébins radicalisés du Maroc, de l’Algérie de la Tunisie vers leurs pays d’origine, et avait déclaré que devant le refus de ces 3 pays, elle attribuerait moins de visas à leurs citoyens.
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Durant une émission sur Europe1, le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune a rappelé que cette mesure coercitive vise à faire pression sur les dirigeants des pays ciblés. « Nous avons des leviers pour le faire, par exemple des visas (…) en ciblant les dirigeants politiques, les dirigeants économiques. Oui, c’est l’un des leviers que le président de la République, que le ministre de l’Intérieur envisage », a-t-il déclaré, avant de continuer: « Il faut sortir de la naïveté, il faut passer par l’action européenne, car on est plus fort dans ces pressions. »
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Cette question de l’expulsion des fichés S s’est posée au lendemain des premières attaques terroristes de 2015. Elle a refait surface lors des attentats terroristes enregistrés le mois dernier dans plusieurs villes françaises.
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