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Les tensions réapparaissent à Sebta suite aux déclarations d’un responsable espagnol de l’administration portuaire. Selon lui, la réouverture du dossier du tunnel sous le détroit de Gibraltar entre le Maroc et l’Espagne est interprétée comme une concession de Madrid à Rabat. Il souligne l’importance de la présence de Sebta lors des réunions traitant de cette question, arguant que le projet pourrait engendrer d’importants préjudices pour la ville.
José María Campos, actuel président de la « Fundación Interservicios » et ancien responsable du port de Sebta, exprime ses inquiétudes quant à la marginalisation de la ville due au tunnel. Il suggère d’explorer des alternatives, comme la création d’une ligne secondaire desservant Sebta, tout en plaidant pour une révision du concept actuel du projet.
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De l’avis d’Abdelhamid El Bajouqi, spécialiste des relations maroco-espagnoles, les déclarations de Campos sont exagérées. Il souligne que l’attrait de Sebta diminue avec l’ouverture de nouveaux ports et des offres plus économiques dans le domaine du transport aérien. Selon lui, l’impact sera limité, surtout du point de vue des intérêts espagnols.
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