Une bonne nouvelle pour ceux qui souffrent du mal de mer : Un tunnel ferroviaire pourrait bientôt voir le jour entre le Maroc et l’Espagne !
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FINI les heures d’attentes au port, FINI le mal de mer, enfin presque…
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L’idée du projet d’un tunnel reliant le Maroc à l’Espagne n’est pas nouvelle, loin de là, elle remonte aux années 80… À l’époque déjà, Hassan II et Juan Carlos Ier d’Espagne avaient exprimé leur enthousiasme mutuel face à un tel projet qui permettrait d’amplifier les liens entre les 2 continents africain et européen.
Et non ce n’est pas simplement une idée parmi tant d’autres !
Deux accords ont été signés à propos d’une coopération pour entamer ce projet commun il y a maintenant près de 40 ans… mais aujourd’hui encore le projet n’a pas vu le jour et ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Lancé conjointement par le Maroc et l’Espagne, il existe aujourd’hui un comité mixte intergouvernemental pour la liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar ainsi que deux sociétés d’études : la Société Nationale d’Etudes du Détroit de Gibraltar (SNED) au Maroc et la SECEG en Espagne.

elestrechodigital.com
Ces 2 sociétés d’Etats jouent ainsi le rôle « d’organes d’élaboration des programmes des études et de leur mise en oeuvre de manière conjointe« , le but étant d’apporter « des solutions de base étudiées en donnant des indications précises sur la variante la plus avantageuse du point de vue technique, financier, fonctionnel et de protection de l’environnement« .
Quant au Comité Mixte, il est « l’organe de direction et de supervision des études. Il approuve le programme de travail et les résultats qui en découlent et décide des étapes à franchir. »

SNED
Après 40 ans, alors que les publications de la SNED sont extrêmement rares (voire inexistantes), peu gardent encore ce projet en tête… et pourtant, de l’autre côté de la Méditerranée, l’idée a été remise au goût du jour par le journal Espagne El Confidencial qui vient tout juste de publier un article : « La Société espagnole d’études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar a été créée en 1980. Aujourd’hui, elle est toujours active et axée sur cet objectif unique, réussira-t-elle un jour ? »

SECEGSA
« Au cours de ces quatre décennies, beaucoup de choses se sont passées, y compris les changements de gouvernement, l’entrée dans l’Union européenne, l’abdication ou mort des rois et, bien sûr, plusieurs crises d’intensité variable entre l’Espagne et le royaume alaouite, mais le projet de connexion entre les deux pays s’est poursuivi, bien qu’il évolue à un rythme où il est parfois difficile de discerner les progrès » peut-on lire… Un projet oublié par la société civile, mais toujours à l’ordre du jour pour les chercheurs.
« Le projet n’a jamais été aussi défini qu’aujourd’hui« … voilà de quoi s’enthousiasmer !
Un plan programmerait deux tunnels ferroviaires de 28 kilomètres de long avec une profondeur maximale de 300 mètres. Le trajet entre les deux rives prendrait environ 30 minutes.
« Atteindre ce plan a nécessité près de quatre décennies de travail : études, explorations du territoire, réunions d’un côté du détroit et de l’autre », explique El Confidencial.
La présidente du SECEGSA, Ángeles Alastrué a rappelé l’importance d’un tel projet en le qualifiant à la fois « d’irrévocable et d’essentiel« .
Quant à nous, on espère qu’on pourra bientôt prendre le train pour Tarifa…
Même si voir les dauphins pendant la traversée nous manquera.
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