Le tatouage, symbole d’un érotisme suggéré dont les femmes berbères détiennent le secret depuis longtemps. L’esthétique subtile où chaque trait, chaque cercle, chaque motif a son rôle.
Le peuple Berbère connaissait également cette pratique du tatouage, dit « TICHERET »,« AAYACHA », ou « WACHEM ». C’est l’un des plus anciens rites de la culture berbère.
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Il s’avère que beaucoup de sociétés ont pratiqué depuis la nuit des temps ce dessin pour un seul objectif qu’on peut résumer dans l’ornement. Pour ce faire, on remarque que la femme de la société berbère a pratiqué depuis longtemps le tatouage, ces femmes ont préféré se tatouer dans des places spécifiques à savoir ; le front, la barbe, le menton, les joues, le dos de la main et les bras.
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Sur le front, le tatouage rapproche les sourcils, les allongent et donne au regard une profondeur sensationnelle. Quand il se prolonge du menton au cou, il masque les rides. Lorsqu’il se continue jusqu’à la naissance des seins ou au nombril, il insinue des fantasmes cachés. Sur toute la face, il fait office d’un masque érotique. Cependant, à travers l’histoire, sa portée est allée plus loin que la recherche de la perfection physique ou celle d’une arme de séduction. C’était aussi un signe d’identification à une tribu ou à un groupe social.
Chez les berbères, les matières employées pour le remplissage des tatouages sont le khôl, les faucons, la fumée de graisse, les herbes odorantes, le charbon noir et les épices, dont plusieurs techniques d’application du tatouage, mais certaines reste les plus populaires.
La plus répandue est celle où le tatoueur « ainsi nommé Taleb » entaille la peau au motif choisi puis frotte du charbon sur la partie entaillée.
De l’autre côté, le tatouage exprime d’une manière discernée la culture féminine, Il manifeste également le statut des femmes amazighes dans la société, une ethnie qui croit au pouvoir des femmes et de leur capacités de manier la société en général et la gestion de la famille en particulier.
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