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Les brigades anti-cybercriminalité et anti-gang de Marrakech ont réussi à démanteler un dangereux réseau de sextorsion qui a fait chanter plusieurs ressortissants du Golfe. Rapporte Le360.
Quatre individus impliqués dans une affaire de chantage sexuel d’un ressortissant Qatari ont comparu devant l’a correctionnelle du tribunal de première instance de Marrakech
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Le plaignant a déclaré au parquet qu’il a été victime d’un chantage de la part de plusieurs individus. L’un d’eux, explique-t-il, s’est fait passer pour une fille pour lui proposer des rapports sexuels virtuels (via Instagram) avant qu’il ne s’aperçoit qu’il s’agit d’un piège.
Les maître-chanteurs l’ont menacé de diffuser la vidéo compromettante dans un site pornographique ou sur les réseaux sociaux s’il ne leur verse pas les sommes d’argent réclamées. Craignant d’être dénoncé sur la toile, le Khaliji a effectué plusieurs transferts d’argent d’un montant de 10.000 dirhams à partir de son smartphone. Mais, les mis en cause ont continué à le harceler en lui demandant de leur verser de plus en plus d’argent tout en brandissant la même menace. Ce qui a poussé le ressortissant qatari a porter plainte auprès du parquet général.
Le brigade anti-cybercriminalité a pu déterminer les identités des accusés en recourant aux services des opérateurs téléphoniques, à l’agence de transfert d’argent et à la société Instagram. Le premier accusé, qui est tombé dans les filets de la brigade anti-gang et qui a pris le relais de son homologue dans la lutte contre la délinquance informatique, réside à Beni Mellal. C’est lui qui a réceptionné les deux premiers transferts d’argent effectués par le ressortissant qatari. Lors de son audition, il a déclaré aux enquêteurs que son rôle se limitait à retirer l’argent de l’agence moyennant une commission de 1.500 dirhams. Le reste, poursuit-il, est envoyé au cerveau de ce réseau, âgé à peine de 19 ans, qui se faisait aider par son grand frère âgé, lui, de 29 ans.
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