Peines alternatives au Maroc : le projet de loi adopté

Par le 28 juin 2024 à 16:43

Peines alternatives au Maroc : le projet de loi adopté

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Les peines alternatives au Maroc viennent de franchir une étape cruciale. La Chambre des représentants a adopté un projet de loi qui pourrait bien changer la donne pour les jeunes délinquants. Finies les courtes peines de prison ? Place à la réinsertion et à une justice plus humaine ?

Un tournant historique pour la justice marocaine

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, n’a pas caché son enthousiasme. Pour lui, cette loi sur les peines alternatives est un « acquis important ». Elle s’inscrit dans une volonté de modernisation de la justice, chère à sa majesté le Roi Mohammed VI. L’objectif ? Développer des alternatives à l’incarcération, favoriser la réhabilitation et la réinsertion des condamnés.

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Les peines alternatives : comment ça marche ?

Concrètement, cette loi donne plus de pouvoir aux juges pour prononcer des peines alternatives à la prison. On parle ici de travaux d’intérêt général, de suivi psychologique, de formations… Bref, des mesures qui visent à aider le condamné à se réinsérer dans la société, plutôt qu’à l’exclure.

Un travail d’équipe pour une justice plus efficace

La mise en place de ces peines alternatives ne se fera pas en solo. Le projet de loi prévoit une collaboration étroite entre les différents acteurs de la justice : le parquet, les juges, l’administration pénitentiaire… Tous devront travailler main dans la main pour que ces mesures soient un succès.

Les peines de prison : une solution dépassée ?

Pour le ministre de la Justice, les courtes peines de prison ne sont plus adaptées à notre époque. Elles coûtent cher et ne permettent pas toujours aux condamnés de se réformer. Les peines alternatives seraient donc une solution plus efficace, plus humaine et moins coûteuse.

Un message d’espoir pour les jeunes

Cette loi concernant les peines alternatives au Maroc est un message fort envoyé aux jeunes : la justice marocaine veut donner une seconde chance à ceux qui ont fauté. Elle mise sur la réinsertion plutôt que sur la punition. Un pari audacieux, mais qui pourrait bien changer la vie de nombreux jeunes.

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