Qui est Hind Benjbarra l’actrice qui perce dans la télé marocaine ?

Par le 21 janvier 2021 à 17:01 - 558 réactions

Le visage de l’actrice Hind Benjbarra n’est pas inconnu, et pour cause la jeune femme de 28 ans a déjà participé à des séries marquantes qui ont été diffusés lors du ramadan 2019 et 2020. Dans chaque rôle qu’elle campe, elle se fond dans la peau du personnage et perfectionne ses rôles avec beaucoup de finesse. Après beaucoup de blagues et de rires, Hind Benjbarra a partagé avec Welovebuzz ce qui la caractérise, nous a parlé de ses rôles marquants et s’est confiée à nous.

Publicité

Pour les personnes qui ne te connaissent pas, peux-tu te décrire en quelques mots ?

Je suis née en 1992. J’ai grandi à Outat El haj, un petit village de la région de Boulemane. Puis, j’ai étudié à Ifrane, Fès, et après je suis venue étudier à L’Institut supérieur d’art dramatique (Isadac) à Rabat. Maintenant, je me suis installée à Casablanca. J’ai fait du théâtre parce que j’ai toujours senti que j’avais une étincelle artistique au fond de moi. Le jour où j’ai appris qu’il y avait l’Isadac, pour moi c’était le rêve. Lors du concours, j’ai été classée première, ça m’a boostée et donné davantage confiance en moi, et donné du courage pour entreprendre cette carrière artistique.
Je suis très rigoureuse et sensible, disciplinée, mais aussi une personne très rigolote. J’adore rire de tout. Je suis un public très facile. Je considère que le rire est essentiel et nous permet de respirer.

 

Publicité

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par HIND Benjbara |هند بن اجبــارة (@hind__benjbara)

Quelles sont tes passions insolites dans la vie ?

J’adore conduire toutes choses en passant du chameau vers la voiture (rires), tout ce qui peut être conduit. J’adore le sentiment d’avancer dans l’espace et le temps. J’éprouve beaucoup de plaisir à conduire, pas forcément la vitesse. La conduite me soulage et me permet de réfléchir, d’ organiser mes idées, presque comme de la méditation.

Ton rôle de Nabila dans la série Yacout et Anbar était très puissant. Comment l’as-tu préparé ? qu’est-ce qui t’a donné de la force pour jouer ce rôle-là ?

J’ai toujours tenu, je tiendrais toujours à défendre les femmes victimes de violences et défendre la liberté de la femme et les droits de la femme. Le sujet m’a donné de la force. Quand j’ai eu l’occasion de le défendre, j’ai ressenti beaucoup de responsabilités. C’est pour cela que je me suis donnée autant, et que j’ai joué avec autant de sincérité. Dans le monde arabe, nous avons beaucoup de femmes qui ressemblent à Nabila. Le cumul d’expériences et d’histoires de femmes qui ont subi la même chose que j’ai rencontré au cours de ma vie m’a permis de rapidement avoir une image du rôle que j’allais interpréter. Finalement Nabila c’est un condensé de toutes ces femmes que j’ai pu rencontrer.

Quel personnage de la série Yacout et Anbar aurais-tu adoré interpréter ?

Comme j’adore rire, j’aurai choisi sans hésiter Hbika. J’ai adoré le personnage. J’aurai aimé jouer ce genre de rôle. C’était un personnage intriguant. C’était un rôle très particulier, à la fois dramatique et comique, profond et léger. C’est un personnage qui lie tout le monde, qui détient tous les secrets. Même si on a l’impression que c’est un personnage secondaire. C’est aussi un pilier des familles marocaines.

En 2019, tu as joué le rôle de Hanae Kennani, dans la série Rdat El Walida. Ce n’était pas difficile de reprendre le flambeau après une autre actrice qui a joué ce rôle là ?

C’était difficile d’accepter. J’ai pris du temps pour réfléchir, puisque c’était un grand risque pour ma carrière. Comme j’aime l’aventure, je me suis jetée à l’eau. Je me suis donnée à fond. J’espérais juste qu’il n’allait pas y avoir un refus du changement. C’est ce qui m’a fait faire un effort considérable. D’après les retours que j’ai eu, les gens étaient satisfaits.

L’année 2020 a été très dure pour les artistes. Comment était-elle pour toi ?

La période de confinement était très agréable, puisque Yacout et Anbar venait d’être diffusé. Nos communautés grandissaient et les gens nous encourageaient beaucoup. C’était très intense. Même si j’aurais aimé être plus proche des gens dans la rue, aller à la rencontre du public.
2020 a été une année positive pour moi. Cette année nous a permis de ressentir la valeur de ce qu’on possédait : Comme la liberté de mouvement, les risques qui nous entourent dont nous n’étions pas conscients.

Je me suis rapprochée de ma famille. J’ai pu rester quatre mois avec la famille, de souffler un peu. Mes parents ont appris à me connaître. Depuis que je n’habite plus avec eux, ils me voient de temps à autre les weekends. J’ai pu faire de l’introspection et revoir mes ambitions.

Quelles sont les nexts steps ?

Je joue dans un sitcom qui sera diffusé pendant le ramadan. Les téléspectateurs ne sont pas habitués à me voir dans ce type de rôle. Mais je vais exploiter mon côté funny, rigolo. Je veux le partager avec le public. Je crois que la comédie peut toucher les gens et peut participer à changer les mentalités. C’est un genre très apprécié des Marocains. A travers les sitcoms, je donnerai ma petite touche pour améliorer ce genre au Maroc.
J’ai aussi tourné deux téléfilms, le premier avec Hicham Lasri et le second avec Yazid El Kadiri, etc.

Humaniste, je cherche avant tout à raconter des histoires qui peuvent vous inspirer. Journaliste dans l'âme depuis mon plus jeune âge.

Publicité

Publicité

Publicité

Les indémodables

10 Marocains à ne surtout pas approcher

8 photos choquantes de papas irresponsables

8 choses que tu constates quand ton statut change d’un étudiant en adulte responsable

Chronique d'une diabétique marocaine : Ma vie après la diagnostic

6 choses que tu vis quand tu es dans une relation à distance

[Alerte Talent] Découvrez ces 3 artistes marocains et leurs créations musicales

Tu es un marocain obèse ? Voici 11 astuces infaillibles qui t’aideront à te mettre au régime

Photos : À quoi ressemblaient les étudiants marocains d'autrefois ?

10 raisons pour lesquelles les Marocains détestent l'ONCF

7 endroits pour un rencard à Casablanca à moins de 400 dirhams pour deux personnes