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Le procès en appel des trois individus accusés du viol de la jeune Sanae, une mineure de Tiflet, a été renvoyé à la demande de son collectif d’avocats. Le verdict est donc reporté au jeudi 13 avril, laissant ainsi le temps à cette jeune fille de se préparer psychologiquement à confronter ses agresseurs.
Lors de cette audience, Sanae, la victime, a dû faire face à ses agresseurs, une épreuve qui l’a sans doute bouleversée au plus profond de son être. Les juges ont posé de nombreuses questions sur l’identité des présumés coupables et sur la présence de leurs avocats, des interrogations qui laissent présager une issue incertaine à ce procès.
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Les avocats de la victime ont su faire preuve de courage et ont réussi à obtenir un report d’une semaine pour pouvoir préparer au mieux leur défense. Ils ont également demandé à ce que Sanae ne soit pas contrainte de s’asseoir à côté de ceux qui ont brisé sa vie, un choix respecté par la Cour. Ce collectif de défense est composé de plusieurs avocats de renom, dont Mohammed Sebbar, ancien secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), et Me Aïcha Guellaâ, présidente de l’Association marocaine de défense des victimes (AMDV).
Il est difficile de rester de marbre face à un tel drame, qui ne laisse personne indifférent. En première instance, les trois accusés avaient été condamnés à deux ans de prison, avec six mois de sursis pour deux d’entre eux. Le troisième, identifié par des tests ADN comme étant le père biologique de l’enfant Rayane, né du viol présumé de Sanae, avait écopé de deux ans de prison ferme.
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