Le taux de chômage au Maroc recule. Enfin, c’est ce qu’annoncent les chiffres du HCP pour le premier trimestre 2025. 15 000 chômeurs en moins, ça fait du bien. Mais est-ce que c’est vraiment la fête ? Pas si sûr… Derrière cette baisse, se cachent des réalités plus contrastées.
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Le chômage recule, oui, mais pas pour tout le monde
Le HCP annonce 13,3% de chômage. C’est moins qu’en 2024 (13,7%). Soulagement ? Attends un peu. En ville, le taux baisse, passant de 17,6% à 16,6%. Par contre, à la campagne, c’est la douche froide : le chômage grimpe de 6,8% à 7,3%. Un fossé se creuse.
Jeunes et femmes : toujours en difficulté
Les jeunes galèrent. Le taux de chômage au Maroc pour les 15-24 ans stagne à 37,7%. C’est énorme ! Les femmes aussi tirent la langue avec un taux à 19,9%. Même avec un diplôme, pas facile de trouver un job (19,4% de chômage chez les diplômés). Bref, l’égalité des chances, c’est pas encore ça.
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Les services créent des emplois, l’agriculture en perd
Bonne nouvelle : 282 000 emplois créés en un an ! Surtout dans les services (+216 000). L’industrie et le BTP suivent le mouvement. Mais l’agriculture, elle, est à la traîne (- 72 000 emplois). Pas cool pour le monde rural.
Le marché du travail se transforme
Le taux d’activité augmente un peu (42,9%). Plus de gens cherchent du boulot. C’est plutôt bon signe. Le hic, c’est que la moitié des actifs n’ont pas de diplôme. Dur de trouver sa place dans un marché qui évolue vite.
Attention au sous-emploi !
Le chômage baisse, mais le sous-emploi explose. 1,25 million de personnes sont concernées. C’est quoi le sous-emploi ? Un boulot précaire, pas assez d’heures, pas assez payé… Un vrai piège.
La protection sociale : un luxe ?
Avoir une mutuelle grâce à son travail ? C’est loin d’être le cas pour tout le monde. Seulement 31,1% des actifs ont cette chance. Et encore moins à la campagne (12,3%). Y a encore du boulot pour que tout le monde ait accès aux soins.
L’avenir du marché du travail au Maroc dépendra de la capacité du pays à surmonter ces défis. La création d’emplois doit être soutenue, notamment pour les jeunes et les femmes. Les politiques publiques doivent également viser à réduire les inégalités entre les zones urbaines et rurales. En parallèle, le sous-emploi doit être pris en compte pour garantir un travail décent pour tous.
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