Vous en avez rêvé, elles l’ont fait ! Qu’on arrête de dire que les femmes arabes ne sont bonnes qu’à la cuisine et à élever des enfants, qu’elles ne sont pas capable de travailler et de diriger ou de mener à bien des projets qui développeront le monde vers un futur meilleur, elles peuvent aussi soulever des montagnes et rester femme jusqu’au bout des ongles. Cette semaine, Arabian Business nous révèle le top 100 des femmes arabes les plus influentes au niveau mondial. Rien que pour vous, voici le top 5 des femmes arabes les plus influentes au monde. La 17ème femme de ce classement n’est autre que la Marocaine Maha Laziri.
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Sheikha Lubna Al Qasimi
En provenance des Emirats Arabes Unis, Sheikha Lubna est numéro 1 pour la quatrième année consécutive et est Ministre Internationale de la Coopération et du Développement. Non seulement elle a servi son gouvernement depuis maintenant 10 ans, mais elle produit aussi un travail acharné pour la signature d’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient. Sheikha Lubna a aussi crée sa propre ligne de parfum.
Haifa Al Mansour
La réalisatrice de films Haifa El Mansour est passée de la 22ème place l’année dernière à la deuxième place cette année. Venant d’Arabie Saoudite, elle marque l’entrée du premier film Saoudi aux Oscars dans la catégorie Best Foreign Language Film. Son film Wadjda raconte l’histoire d’une rebelle désirant obtenir une bicyclette verte. Le plus impressionnant restent les conditions dans lesquelles le film a été tourné, vu qu’il a fallu que la réalisatrice se cache et dirige son film via talkie-walkie; il fallait qu’elle se cache pour ne plus se faire attaquer, puisqu’elle souhaitait révéler au monde un aspect de la condition féminine dans son pays que les médias ignorent souvent.
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Reem Al Hashimy
En troisième place, nous retrouvons une fois de plus une femme provenant des Emirats Arabes. Elle est ministre depuis 2008, représentante d’Expo 2020, et présidente de Dubai Care, une association caritative ayant pour but de donner accès à l’école primaire aux enfants pauvres.
Twakkul Karman
Tout droit du Yemen, Tawakkull Karman est la toute première Lauréate Arabe du Prix Nobel de la Paix. Elle milite depuis 2005 pour la liberté d’expression dans son pays. En 2011, elle a encore une fois marqué l’histoire en étant à la tête de protestations pour le départ d’Ali Abdullah Saleh, le président Yéménite.
Lubna Olayan
Lubna Olayan passe de la deuxième à la cinquième place cette année. Elle est la businesswoman la plus prolifique d’Arabie Saoudite. Son groupe, dont elle est PDG, a été fondé par son père en 1947. Lubna est la première femme à intervenir lors d’une conférence mixte prenant place en Arabie Saoudite, et a défendu le droit et les chances égales à trouver et avoir un emploi en tant que citoyens Saoudiens, en Arabie Saoudite. Et en bonus,voici les Marocaines qui ont figuré sur le classement.
Maha Laziri
Elle est la première Marocaine sur la liste, l’une des plus jeunes, et figure à la 17ème place ! Toujours en train de poursuivre ses études, Maha est fondatice d’une NGO Teach4Morocco qu’elle a créée durant ses études à Al Akhawayn University. Teach4Morocco est composée de 10 personnes ayant moins de 30 ans, et a déjà permis de construire une école dans un village de l’Atlas. La jeune fondatrice travaille également sur plusieurs autres projets, notamment sur une solution pour améliorer le programme scolaire au Maroc.
Fatema Mernissi
La deuxième Marocaine à figurer sur le classement n’est autre que la très célèbre Fatema Mernissi, en 42ème place. Auteur, professeur, sociologue, Fatema Mernissi a publié plusieurs livres traitant de la position et de la condition de la femme Marocaine au sein de la société. En 1975, elle compile le résultat de ses recherches dans Sexe, idéologies et Islam, et dirige pendant les années 1980 des recherches pour l’UNESCO, ILO et UN Population Funds. Elle est actuellement professeur de Sociologie au sein de l’Université Mohammed V de Rabat.
Ismahane Elouafi
Ismahane Elouafi se classe en 73ème position, et est à la tête du Centre Internationale pour l’Agriculutre Biosaline (ICBA). Le centre de recherche a été fondé pour venir en aide aux fermiers et agriculteurs dans les zones où l’eau se fait rare, et prévoit de s’étendre dans le monde Arabe. Avant d’être nommée directrice du centre, elle a tenu plusieurs rôles au sein de la Canadian Food Inspection Agency. Who Runs the Arab world? Girls!
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