L’année 2020 marquée par la pandémie a impacté les festivals dans le monde entier. La plupart ont dû annuler leur édition, ou bien s’adapter et offrir une édition en ligne. La foule, les scènes, l’énergie qui se dégage, clairement on veut ça. Nous croisons les doigts pour qu’en 2021 nous pourrons nous déhancher, ressentir la liberté, se retrouver dans une foule sans avoir peur. Nostalgiques, nous avons dressé une liste des festivals qui nous ont atrocement manqué en 2020.
Publicité
1. Mawazine
Rabat était complètement transformée lors de la période du festival Mawazine. Chaque année, toute la capitale devenait un lieu de fête. De nombreuses scènes étaient disséminées partout dans la ville et offraient chacune un style différent. La scène d’OLM Souissi était celle qui accueillait les plus gros concerts. Ça nous manque les concerts à 80.000 personnes. Dans les autres petites scènes, c’était possible de rencontrer des publics complètement différents. Le plus beau lors de cette fameuse semaine de Mawazine, c’est qu’on avait le choix. Petits et grands avaient l’embarras du choix entre les différentes performances. Enfin, les parades musicales, qui défilaient dans les grandes avenues marocaines égayaient les rues habituellement calmes de Rabat.
Publicité
2. L’Boulevard
Quelle énergie ! Le principal mot pour décrire ce festival est l’énergie de dingue qui s’en dégageait. En plus, l’accès était gratuit. Cela permettait aux gens de toutes les catégories sociales de Casablanca de venir. Cette frénésie de la jeunesse, cette soif de liberté et de chanter à plein poumons nous manque. D’ailleurs, L’Boulevard était l’occasion rêvée de découvrir des pépites, qui souvent finissent par se faire connaître et se faire une place dans le milieu artistique.
3. Oasis Festival
En peu de temps l’Oasis Festival avait réussi à se faire une place, non seulement au Maroc, mais surtout à l’international. Cet événement électro, très instagrammable, était l’un des moments les plus attendus de l’année. Les étrangers venaient de partout dans le monde pour se dépayser et vivre un moment hors du temps. La possibilité de rencontrer des gens ultra intéressants tout en s’ambiançant sur de la bonne musique est mémorable. Et bien-sûr, il ne faut pas oublier que ce festival, ayant lieu à Marrakech, permet de profiter du climat doux de la ville ocre.
4. Festival Gnaoua et musiques du monde
Essaouira est devenue connue pour ce festival. La ville se transformait en quelques jours en temple de la musique géant, où les gens dansent dans les rues sur les rythmes de Gnaoua, où un vent de spiritualité accompagnait les visiteurs. Où le vent d’Essaouira rythmait les pas de danse des concerts de la place Moulay Hassan. Ce festival est devenu essentiel. Son absence, en 2020, a laissé son empreinte. Vivement que l’on puisse y retourner le plus vite possible.
5. Marrakech du rire
Eh oui, parmi les festivals se faufile le festival du Marrakech du rire. L’humour est imparable lors des périodes de crise. Les blagues de Jamel Debbouze et d’Eko laissent leur écho dans le palais El Badii. Les spectacles qui rassemblaient des milliers de personnes qui éclatent de rire en chœur nous manquent plus que jamais. Rassembler la joie pendant quelques jours et laisser libre cours à des blagues qui fusent de toute part est essentiel.
6. Festival international du film de Marrakech
Des strass et des paillettes. Des stars marocaines et internationales. Marrakech se transforme en quelques jours en temple de cinéma en plein air. Ca nous manque le tapis rouge, les projections de films, les masters class, le fait de se balader dans la rue et tomber sur une star dont on est fan. La ville ocre a besoin de cette lumière, de ces projecteurs, de ce glamour.
7. Festival de Fès des musiques sacrées du monde
Après quelques jours du festival de Fès des musiques sacrées du monde, on revient chargé en spiritualité. Les bonnes ondes de cet événement sont indéniables. On peut y aller, se sentir dépaysé, mais en même temps, là, présent. Difficile à expliquer. Ça nous manque de nous déconnecter du matériel pour se rapprocher de l’immatériel. Ce festival qui existe depuis plus de 26 ans est devenu, essentiel, pour la ville de Fès, mais aussi pour nous : Un poumon d’air spirituel.
8. Moga Festival
Le Moga festival allie deux choses qui vont parfaitement ensemble, la ville des Alizés et la musique électro. Ceux qui sont habitués à voir Essaouira sous les traits du festival Gnaoua n’ont rien vu. Le Moga festival transforme la ville en piste de danse géante. Une énergie qui ne s’arrête pas. Toute la nuit, toute la journée, de la musique, partout dans tous les recoins de la ville. Ca nous manque de nous défouler et danser jusqu’au bout de la nuit, les cheveux emmêlés par le vent puissant d’Essaouira, et de se laisser emporter par l’énergie de la foule.
9. Jazzablanca
De la bonne musique, en plein cœur de Casablanca. Le Jazzablanca offrait une parenthèse enchantée, un moment magique. Le Jazz qui arrivait aux oreilles d’un public très attentif était impressionnant. Les spectateurs se laissaient emporter par la magie de ce festival authentique qui donnait l’impression de se trouver dans un autre pays.
10. Festival des nomades
Ce festival n’est pas très connu, mais a son public. Il a lieu habituellement chaque année, à Mhamid El Ghizlan en plein désert. La musique des nomades retentit au milieu du sable. Les spectateurs vivent vraiment l’aventure nomade et se sentent loin de tout. Ce festival détient la vraie recette du dépaysement, où l’on peut voir les étoiles se dessiner le soir, alors que le concert bat son plein, où une immensité de sable remplit l’horizon. Un festival à taille humaine et qui détient un soupçon de spiritualité.
Publicité
Publicité