Un selfie qui circule depuis quelques jours sur la Toile; Celui de Hassan Idbelkacem, un avocat au barreau de Rabat qui, dans le passé, avait été emprisonné pour avoir écrit son nom en Tifinagh sur la porte de son bureau. Aujourd’hui, l’homme pose, le sourire aux lèvres, devant une pancarte du tribunal administratif… écrite en Tifinagh. Un sourire de victoire.
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Me Idbelkacem menait une vie ordinaire, jusqu’au jour où il décide d’accrocher une plaque sur la porte de son bureau avec son nom en Tifinagh. À cette époque, la revendication identitaire berbère – ou amazighe – au Maroc n’était pas tolérée. L’homme a donc été emprisonné. Il raconte que durant les visites de sa mère, on leur interdisait de parler « amazighe » au parloir.
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Depuis la Constitution de 2011, L’amazighe est une langue officielle au Maroc. Son écriture est en néo-tifinagh. Pour Hassan Idbelkacem, le combat est gagné.
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