5 films marocains incontournables qui n’attendent que la réouverture des salles de cinéma

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Après les salles de sport et les hammams, les amateurs du septième art espèrent âprement que ça serait au tour des salles de cinéma de rouvrir leurs portes. Il n’y a pas que les cinéphiles qui s’impatientent mais tout un listing de productions marocaines qui aspirent à une réouverture imminente pour être projetés au public marocain. Parmi cette liste, on a pris le soin de vous concocter une sélection de films palpitants qui vont vous donner l’eau à la bouche juste en lisant le synopsis.

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1. Redemption Day de Hicham Hajji : le premier film américain d’une réalisation marocaine

Le réalisateur marocain Hicham Hajji était confiant à l’idée de pouvoir s’ouvrir à l’international tout en préservant la subtilité de son empreinte marocaine. Entre Ouarzazate, Merzouga, Casablanca ou Rabat , le décor a fait le tour de grandes villes marocaines. En mettant en scène des talents internationaux de renom ,  « Redemption Day »relate l’histoire d’une archéologue américaine qui se retrouve au Maroc suivant les traces des plus vieux ossements humains mais juste avant de franchir les frontières algériennes ,  elle se fait kidnapper par un groupe terroriste. Avec une première distinction du premier prix dans la catégorie « Meilleur film » au festival du film de New York, on peut d’ores et déjà augurer le succès de cette production marocaine.

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 2. Zanka contact d’Ismail Iraki : une première mondiale à la Mostra de Venise

Sélectionné et gratifié à plusieurs reprises , le premier long-métrage d’Ismail Iraki fait fièrement son apparition au Festival international du film de Venise et reçoit le prix de la meilleure interprétation féminine par la protagoniste « Khansa Batma ». En effet , il n’y a que Casablanca la mythique pour héberger idylliquement un mélange fascinant  de décors obscurs mitigé par les feux de l’intensité émotionnelle qui nait entre deux passionnés de l’art du rock’n’roll. Une « Rajae » à la voix ardemment pétillante et un «Larsen » à la  guitare en peau de serpent vont feront instinctivement voyager à travers leurs histoires électrisantes avec en toile de fond : une énergie 100% rock !

3. Thorn of war de Brahim Chkiri: Un retour en force

Le réalisateur Brahim Chkiri, fidèle à l’originalité de ses œuvres artistiques, fait son grand retour avec un film du style « drame social » et bien plus. À première impression, on sent le déjà vu avec un héros qui sombre dans les déboires de l’ivresse et se tourne vers sa femme  pour déverser sa rancune. Jusque-là, tout semble classique jusqu’au moment où le fils du couple, violemment affecté par l’ambiance familiale qui laisse à désirer, rejoint le mouvement islamiste en Syrie. La mère, incarnée par la talentueuse Noufissa Benchehida, décidée à suivre les traces de son fils en s’aventurant dans un long voyage ensanglanté quitte à mettre en péril sa vie. Avec ce sort tragique qu’il a réservé à l’enfant, Brahim Chkiri ambitionne de dénoncer en prime abord un mal du siècle qu’est la radicalisation des jeunes puis les monstruosités de la guerre et plein d’autres fléaux sous-jacents qui échappent parfois à l’œil nu .

4. The punch de Mohamed Amin Mouna : le film aux distinctions multiples

Glorifié par le jury et  acclamé par les spectateurs maintes fois, chose qui a valu à ce long-métrage un bouquet de récompenses.  Le long-métrage a reçu le prix du meilleur film arabe et du meilleur rôle masculin attribué à l’acteur  principal au Festival d’Alexandrie du film méditerranéen après avoir récolté le prix du montage et de la musique authentique lors du film national de Tanger.  L’histoire sort un peu de l’ordinaire des scénarios marocains pour plonger dans l’univers de la boxe et des scènes de combat, de quoi enchanter les adeptes de ce sport.  Un jeune chômeur paumé devenu une légende de la boxe, telle est l’intrigue qui vient nous prouver que rien n’est scellé d’avance et qu’on peut toujours recommencer à zéro.

5. The Moderator de Zhor Fassi Fihri : une autre production marocaine à la « Hollywoodienne »

Réalisé par la jeune Zhor Fassi Fihri et produit par l’ingénieux Hicham Hajji, ce film incontournable au style américain lève le voile sur les violences faites aux femmes au 21ème siècle et leur fait honneur au grand bonheur des féministes. A travers ce film d’action  à vocation internationale, on assiste à  un véritable cri d’indignation contre les abus et les injustices en mettant en scène des femmes héroïquement  « justicières ». Un casting cosmopolite, une histoire palpitante et des scènes émouvantes sont au rendez-vous.

Une fois les salles de cinéma rouvertes, vous aurez déjà des plans de prévu !

Auteure du roman “Dans la mémoire d’une marocaine”. L’écriture est ma source d’évasion inépuisable, une passion qui a grandi en moi et avec moi jusqu’au jour où j’ai décidé de lui donner vie.

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