8 livres marocains qui ne vous laisseront pas indifférents

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Plusieurs raisons nous poussent à lire, que ce soit pour apprendre, se divertir, développer ses capacités ou juste pour s’évader de la vie quotidienne. Cependant, certains livres nous affectent plus que d’autres. Une chose est sûre, on n’est jamais la même personne à la fin de la lecture !

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1. »Le pain nu » de Mohamed Choukri

Roman autobiographique narrant l’enfance et l’adolescence de l’auteur. Ce dernier nous fait voyager dans les rues « sombres » de Tanger, où drogue, prostitution et violence dominent.

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2. « La Civilisation, ma Mère!… » de Driss Chraïbi

En apparence autobiographique, c’est le premier roman à pointer du doigt la condition féminine dans la littérature marocaine. Le narrateur et son frère contribuent à l’éducation de leur mère qui ne savait ni lire ni écrire. Une fois instruise, cette dernière veut défendre la liberté des femmes.

3. « Le Soleil des obscurs » de Abdelhak Serhane

Roman d’amour masquant une critique sociale amère. L’échec d’un couple sans expérience, marié dès l’enfance (13 et 15 ans) et l’échec d’un système fait de corruption et de répression policière.

4. « L’enfant de sable » de Tahar Ben Jelloun

Un roman qui met en scène un personnage ambigu, puisque Ahmed naît fille, subit à la volonté de son père qui désirait un fils et reçoit une éducation masculinisante.

5. « Les étoiles de Sidi Moumen » de Mahi Binebine

Le roman nous plonge dans le quartier de Sidi Moumen à Casablanca, où on trouve misère, ignorance et désespoir. En effet, c’est l’histoire d’une bande de jeunes mecs qui menaient une vie chaotique jusqu’au jour où ils sont recrutés par des islamistes radicaux. Ces jeunes ne sont d’autre que les auteurs des attentas de Casablanca.

6. « Chronique d’un enfant du hammam » de Karim Nasseri

C’est en 1970, dans un petit village, que ça se déroule. L’auteur nous raconte l’histoire d’un enfant victime de la violence de son père, de la méchanceté gratuite de son oncle, mais aussi de la perversité du fqih. Cette violence le hante jour et nuit.

7. « La prisonnière » de Malika Oufkir

A cinq ans, la fille aînée du général Oufkir, qui deviendra ministre de l’Intérieur, est adoptée par Muhammad V et abritée dans le palais du roi. Un coup d’Etat a lieu contre le roi Hassan II, le général Oufkir est exécuté et toute sa famille est enfermée.

8. « Bilqiss » de Saphia Azzeddine

Elle est belle et rebelle, Bilqiss est condamnée à être lapidée pour avoir osé faire l’appel à la prière à la place du muezzin un matin où ce dernier ne s’était pas réveillé. Ces provocations se retrouvent sur Internet et tombent entre les mains de Léandra, une journaliste américaine qui obtient l’autorisation d’aller visiter Bilqiss en prison.

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