Annato, le film sur l’acceptation de l’autre de Fatima Ali Boubakdy

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« Annato » est un film de la réalisatrice Fatima Ali Boubakdy  sur l’interculturalité que représentent les mélanges ethniques. Un film qui parle de  racisme, dans l’espoir de lever le voile sur le manque de respect de la différence. En salles dès le 16 février. 

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De quoi ça parle ?

Pendant son séjour au Sénégal, Adnane, jeune commerçant marocain, épouse Annatto, une métisse franco-sénégalaise. Leur union fut un « mariage de plaisir », une liaison particulière qui autorise aux voyageurs, notamment les commerçants musulmans, de se marier en toute légalité, pour une durée bien définie, afin d’éviter toute tentation de tomber dans le péché.
Le jeune musulman découvre avec Annatto le vrai sens de l’amour, il brise alors la règle et décide d’emmener sa femme au Maroc, malgré l’expiration de leur contrat de mariage. Et c’est ainsi que Annatto se retrouve tiraillée entre deux cultures. Elle fait face à toutes sortes de défis. Sa vie se transforme en souffrances périlleuses et interminables.

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La genèse l’histoire ?

Selon la réalisatrice, l’histoire du Maroc est fortement rattachée à la culture africaine, de part son identité, sa culture, ses racines, et puisque l’art en est une manifestation, elle a opté de mettre en évidence certains aspects des relations maroco-africaines en les tissant sur les toiles d’une histoire d’amour, tout en remettant en question certaines pratiques. La réalisatrice opte pour une ère durant laquelle les marchés des commerçants marocains étaient très répandus dans les grandes villes sénégalaises, et ils s’adonnaient principalement au commerce des tissus, des babouches traditionnelles de Fès et des articles d’artisanat. Un petit nombre de commerçants migrant étaient accompagnés de leurs épouses, tandis que la plupart ont épousé sur place des femmes sénégalaises et ont eu des enfants de ces unions. Signe qui symbolise la symbiose entre deux peuples et deux cultures.
Le scénario relate ainsi les relations fortes et ancestrales et les affinités entre les deux pays et qui sont l’aboutissement d’une longue entente.

Qui est Fatima Ali Boubakdy?

Après une formation en interprétation, puis en mise en scène, Fatima Ali Boubakdy débute sa carrière en tant qu’assistante à la réalisation et scripte. En 2000, elle signe son premier téléfilm « Bawabate Al-Amal ». Sa carrière commence en 2001 quand elle réalise la mini-série historique « Tighalline » et décide de se spécialiser dans la fantaisie historique et le cinéma patrimonial. Aujourd’hui, son nom est associé à ce style de fiction.

Pourquoi un tel sujet ?

 

« J’ai beaucoup travaillé sur le patrimoine immatériel, notamment les contes populaires, afin de préserver, documenter et restaurer cette part importante de notre identité en tant que Marocains. Avec ce premier film cinématographique, je me rends compte que je travaille encore sur le sujet de l’identité, mais à une plus grande échelle, c’est-à-dire l’identité au niveau du continent, car l’identité africaine est obscurcie dans plusieurs pays appartenant à ce continent, et nous avons besoin de travailler sur ce sujet afin de clarifier ce brouillage identitaire »

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