La police qui enquête dans l’affaire du chantage sexuel, dans laquelle plusieurs universitaires de Settat sont impliqués, est en possession de nouveaux éléments rapporte le H24 info.
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Nouveaux rebondissements dans l’affaire « sexe contre bonnes notes » à Settat. La police qui enquête sur l’affaire a découvert tout une structure de manipulation des notes, organisé par les professeurs de l’Université Hassan II.
Au moins un professeur serait impliqué dans la falsification de notes, les copies en question ont fait l’objet d’une expertise réalisée par le Laboratoire national de l’expertise scientifique et technique. Les résultats ont montré que ce professeur a bel et bien falsifié les notes. « Les notes initiales écrits avec de l’encre d’une certaine couleur ont été corrigées avec un stylo d’une encre différente pour mettre de nouvelles notes qui atteignaient parfois le double », souligne-t-on.
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Plusieurs autres étudiants de l’université auraient bénéficié de ces manipulations. M.K., le professeur mis en cause, est actuellement en prison à Settat, en attendant son procès pour des chefs d’accusations plus graves. L’homme, accusé de chantage sexuel, est poursuivi pour « attentat à la pudeur avec violence ». Il a comparu mercredi en première instance devant le juge de chambre criminelle de la cour d’appel de la ville.
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