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Selon des sources crédibles, le Maroc a récemment augmenté ses importations de bétail, avec l’importation de 20 000 vaches et 10 000 moutons la semaine dernière. Les principaux fournisseurs sont l’Espagne, la Suisse et les Pays-Bas, avec une contribution notable du Brésil, qui a exporté 2 700 têtes de bétail. Les autorités marocaines ont des objectifs ambitieux pour les semaines à venir, avec l’importation prévue de 30 000 têtes de bétail supplémentaires avant l’Aïd al-Adha, et un objectif à plus long terme de 200 000 têtes pour rééquilibrer la chaîne de production de viande rouge.
Cependant, le nombre d’importateurs est limité à seulement 30, ce qui offre une marge de manœuvre pour une concurrence accrue. En outre, malgré la récente suppression des droits de douane sur les importations de bétail, les professionnels et les commerçants de la viande rouge sont confrontés à des obstacles et des contraintes. Certains ont signalé que seules quelques personnes ont bénéficié de cette mesure en raison des exigences strictes associées aux cahiers des charges.
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L’importation de vaches brésiliennes a suscité des inquiétudes quant à leur sécurité sanitaire et à une possible contamination génétique avec les vaches locales. Les autorités ont donc été interpellées pour réserver ces animaux à l’abattage uniquement et les empêcher d’être utilisés pour la reproduction ou pour modifier les gènes des vaches locales.
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, de l’Eau et des Forêts, Mohamed Sadiki, a toutefois rassuré le public en affirmant que les vaches brésiliennes importées étaient de haute qualité et étaient commercialisées dans plusieurs pays. Cette option avait pour but de maintenir les prix de la viande rouge et de protéger le cheptel national destiné à l’abattage.
En définitive, bien que les importations de bétail continuent de susciter des débats, le Maroc reste résolu à atteindre ses objectifs ambitieux pour assurer un approvisionnement adéquat en viande bovine sur le marché local.
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