Si Mawazine a accueilli les plus grands comme les plus jeunes artistes, la direction du festival s’est aventurée à programmer un groupe qui commence à peine sa carrière internationale pour l’ouverture de cette onzième édition. LMFAO, accompagnés de zèbres kitsh, de robots en carton et de palmiers gonflables ont ouvert le bal du plus grand festival du Maroc.
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Avec le concert de LMFAO, on a assisté à un concert qui laisse plutôt sur sa faim, un commencement en douce d’une onzième édition de Mawazine pourtant très attendue, et ce pour plusieurs raisons : on notera certainement l’absence de la moitié de LMFAO qui a, en quelque sorte, déstabilisé Red Foo qui avait l’air « perdu » tout au long du concert. Une performance qui n’est pas mauvaise, mais qui sent un fort air d’imprévu qui a déstabilisé notre artiste tout au long du concert. Autre détail que l’on a ressenti fortement, c’est que Red Foo, malgré le fait qu’il avait une bonne quantité de hits au compteur n’a pas fait l’effort de dialoguer avec son public, à aller vers lui pour lui faire ressentir son énergie et son punch et à le pousser à entrer en osmose avec le show. Il se contentait de chanter ses titres, sans véritable transition, avec des danseurs déboussolés en fond de scène qui allaient dans tous les sens. On ne ressentait pas de véritable implication de la part du chanteur, il était là à enchainer les chansons avec un air quasi absent. La seule fois où Red Foo a véritablement communiqué avec les spectateurs était pour faire la promotion d’une application iPhone/iPad. Bien désolant.
Tout cela, en plus d’une sono qui n’était pas au point, a fait que le public n’a pas été véritablement saisi par le spectacle et n’avait pas l’air de s’éclater véritablement sur des titres qui ont quand même eu un succès phénoménal, vu les hauts et les bas au niveau de l’ambiance générale.
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Mais tout n’était pas décevant dans ce concert, on notera quand même la performance vocale très intéressante de Red Foo, qui, sans playback, a assuré au chant, et la montée soudaine d’enthousiasme lors de certaines chansons comme c’était le cas pour Shots ou encore I’m In Miami Beach. Ne parlons pas de I’m Sexy And I Know It (amputée de son fameux Wiggle Wiggle Wiggle…) et de Party Rock Anthem qui ont fait bouger la foule comme il le faut. On aura aussi assisté à une reprise de Boom Boom Pow, l’un des grands succès de Black Eyed Peas, et à la découverte de titres que tout le monde ne connaissait pas comme Take It To The Hole ou Reminds me Of You.
Texte en collaboration avec lCassetta. Retrouvez l’intégralité de cet article.
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