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Le phénomène de l’immigration clandestine nord-africaine bat son plein, et le Maroc n’est pas en restes. Pas moins de 10 000 jeunes marocains auraient quitté clandestinement le Maroc en 3 ans. Une situation alarmante qui est relevée par les autorités espagnoles et qui dénote de problèmes structurels importants au niveau de notre économie. Ainsi, près de la moitié de ces jeunes seraient des mineurs non accompagnés par leurs parents.

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Trois années auraient suffi à ce que plus de 10 000 jeunes marocains traversent le détroit de Gibraltar pour se retrouver en Espagne. Ce sont, du moins, les statistiques faites par les autorités espagnoles au sujet de l’immigration africaine qui touche leurs pays. Des chiffres alarmants qui sont, selon beaucoup, sous-évalués.

Pour ne pas arranger les choses, près de la moitié de ces jeunes sont des mineurs non accompagnés. L’ensemble de ces données s’additionnent au nombre de ressortissants marocains en situation irrégulière. Leur chiffre s’estime à près de 250 000 personnes.

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Parmi les immigrés clandestins arrivés en Espagne, les marocains ont la part belle avec une proportion de 17% des arrivées totales. Ils sont devant les Guinéeins, maliens, ivoiriens et gambiens au classement des communautés les plus représentées par le phénomène.

Akhbar Al Yaoum aurait contacté une source ministérielle espagnole, laquelle considèrerait que la situation est plus complexe qu’elle n’y paraît. «Le Maroc n’est plus un pays exportateur de l’immigration ou de transit mais une terre d’accueil», a-t-elle estimé. Selon cette même source, le Maroc s’est «retrouvé face à une problématique qui ne le concerne pas».

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