Procès « Momo » Bousfiha : Le ministère public l’accuse d’être le cerveau du faux braquage diffusé sur Hit Radio

Par le 4 juillet 2024 à 9:10

Procès "Momo" Bousfiha : Le ministère public l'accuse d'être le cerveau du faux braquage diffusé sur Hit Radio

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Le procès de « Momo » Bousfiha, l’animateur vedette de Hit Radio, fait trembler le monde médiatique. Accusé de complicité dans la fabrication d’un faux braquage diffusé en direct, le verdict de ce procès est attendu avec impatience. Cette affaire, devenue virale, questionne la responsabilité des médias et des figures publiques dans la diffusion de fausses informations.

Les accusations

Dans sa plaidoirie, le procureur a affirmé que « Momo » était le cerveau derrière cette mise en scène. Le faux braquage, loin d’être une simple farce, a été méticuleusement planifié avec la complicité d’autres individus. Le procureur a insisté sur la gravité de cet acte. Ce dernier a non seulement trompé les auditeurs mais aussi bafoué les institutions de sécurité en simulant une plainte fictive. Ce coup de théâtre médiatique a choqué de nombreux auditeurs. Ceci a semé le doute sur la crédibilité de l’émission et de son animateur.

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Réactions et conséquences

La défense de la partie civile, Hit Radio, a révélé que cette farce a causé une perte financière de près de 4 millions de dirhams. La station aurait perdu plusieurs contrats publicitaires suite à cet incident, impactant lourdement la station. En réponse, l’avocat de « Momo » a demandé au tribunal de rejeter la demande de dommages et intérêts. Son argument est que les éléments constitutifs du crime étaient, tout simplement, absents.

Défense de ‘Momo’

Mohamed Lakhdar, avocat de « Momo », a soutenu que son client n’avait jamais eu l’intention de nuire ou d’insulter les officiers de police. Selon lui, l’absence d’intention criminelle devrait mener à l’acquittement de son client. Il a demandé au tribunal de déclarer « Momo » innocent et d’appliquer la loi à la lettre.

Verdict attendu

La Cour d’appel de Casablanca a décidé de reporter le procès de Mohamed Bousfiha, dit « Momo », et de ses co-accusés jusqu’au 10 de ce mois, afin de continuer à écouter la défense des accusés.

Cette affaire a suscité un débat intense sur le rôle des médias dans la société et la responsabilité des figures publiques dans la diffusion de fausses informations. Quelles seront les conséquences pour « Momo » et les autres accusés ? Le tribunal rendra bientôt son verdict.

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