Qui est Rabii Glim, acteur et scénariste de « The Punch » ?

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Il joue le rôle d’un boxeur dans « The Punch » de Mohamed Amine Mouna et il est convaincant. Un rôle qui lui colle à la peau surtout lorsque l’on sait qu’il est allé le chercher très loin, dès les prémices de l’écriture. Rencontre avec un comédien écorché vif et un scénariste proche du vrai. 

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Comment il a obtenu le rôle…

J’étais en Corée du Sud lorsque le producteur et le réalisateur m’ont appelé pour le rôle de Rabii, j’étais trop excité, je suis rentré sur le champ 40 jours avant le tournage . Il m’a fallu faire un travail intensif entre entraînements et répétions avec les acteurs. Plus de 14 heures de travail par jour .

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Une routine de champion

Le réalisateur et moi étions très motivés à l’idée de faire ce film.  Amine Mouna m’accompagnait même à la salle du sport, la nuit en marchant dans les rues de Casablanca dans les quartiers les plus défavorisé pour être bien inspiré. On imitaient les personnages du scénario .C’était des moments drôles vu qu’on a le même sens d’humour .Nous avons aussi assister à des tournois locaux de boxe pour prendre des notes sur l’arbitrage et comment un match de boxe se déroulait.

Un film passionné

Notre passion pour le cinéma et spécialement pour The Punch a rendu les choses possibles. Chaque jour qui passait nous rapprochait de notre rêve : celui de faire ce film . Un rêve que nous partageons depuis 2014 . La date où j’ai proposé le scénario à Amine.

Le travail sur le personnage

Nous étions d’accord, le réalisateur et moi, sur le fait d’appliquer la méthode de Stanislavski. Pour donner à mon personnage une certaine profondeur car son véritable combat est intérieur. Ce personnage me rappeler une période de mon existence où il était urgent de changer de vie et avancer pour ceux que j’aime. Rabii représente pour moi  la résilience. A travers lui, j’avais envie de dire à tout le monde qu’il était possible de changer.  Se relever est un choix et avec un peu de courage et beaucoup d’amour, on peut donner un coup de poing au désespoir.

Le cinéma avant tout

Depuis gamin le cinéma a été pour moi une escapade, une fantaisie, une fenêtre qui donne sur différents mondes, univers et aspects de notre humanité. C’est un art complet qui sait provoquer nos émotions et stimuler nos sens. J’ai passé une période de ma vie où j’étais accro aux film. Certains, je les ai regardé plusieurs fois pour comprendre pourquoi c’est si touchant et pourquoi tel personnage est si attachant . Après mes études en Audiovisuel , j’ai décidé de me spécialiser dans l’art du récit et plonger dans l’univers de la dramaturgie et du scénario . Je voulais raconter des histoires. Car depuis la nuit des temps, bien avant le cinéma , les histoires étaient et sont toujours le meilleur moyen pour véhiculer des idées. C’est une source d’inspiration et de réflexion.

Des modèles ?

Marlon Brandon, Daniel Day Lewis, Al Pacino, Robert Deniro et Ahmad Zaki m’ont toujours donné envie d’être devant la caméra. À travers eux, j’ai compris que l’acting n’était pas de faire semblent mais au contraire, c’est d’être le plus honnête possible.
ils ont réussi a révolutionné l’art de de l’interprétation et créer des personnages attachants, complexes. un mélange entre la violence et la sensibilité, l’agressivité et la douceur, la malice et la crédulité. J’ai toujours été fasciné par ces grande figures cinéma.

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