Tout sur le film sur l’héritage musical judéo-marocain de Kamal Hachkar

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Le documentaire « Dans tes Yeux, je vois mon Pays  » continue sa tournée mondiale. Après des sélections dans de prestigieux festivals dont Toronto, Tel Aviv, Durban, Bruxelles, Boston, Miami ou encore Marrakech et Sidi Kacem , le film de Kamal Hachkar touche toujours autant. 

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Après le succès de « Tinghir Jérusalem », Kamal Hackhar revient avec « Dans tes yeux , je vois mon pays », un documentaire à la fois touchant et nécessaire sur l’héritage musical judéo-marocain. « J’avais compris tout en faisant mon premier film Tinghir Jérusalem que je n’en aurai pas fini avec cette thématique judéo marocaine. Mon deuxième film continue d’explorer cette part juive de l’identité marocaine à travers les figures de la troisième génération » précise  le réalisateur franco-marocain . « Mon projet s’articule autour de cette idée de nos mémoires retrouvées et de cette nécessité de recréer des liens par la culture entre nos jeunes générations. C’est une manière aussi de défier la fatalité de la grande Histoire qui a séparée nos parents ».

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Synopsis

 

Neta Elkayam et Amit Haï Cohen vivent à Jérusalem. Ensemble, ils ont créé un groupe où ils se réapproprient et revisitent leur héritage musical judéo-marocain. A la scène comme dans la vie, ils explorent cette dualité identitaire, comme pour réparer les blessures de l’exil vécues par leurs parents. « Dans tes Yeux, je vois mon Pays  » les suit durant un voyage au Maroc, jalonné de rencontres musicales, qui va transformer leur perception de qui ils sont et de ce qu’ils veulent devenir. Se dessine alors le rêve de recréer des ponts avec le pays de leurs ancêtres.

4 personnages forts

  • Neta Elkayam, artiste, chanteuse, peintre vivant à Jérusalem, dont le père est né à Tinghir et la mère à Casablanca
  • Amit Haï Cohen, pianiste, autodidacte, vivant à Jérusalem, sa mère est née à Tizgui, village berbère proche de Ouarzazate et son père à Djerba. Amit et Neta ont grandi dans la même ville à Netivot et ils sont mariés depuis peu, ils parlent couramment la darija et l’arabe palestinien.
  • Ahmed Hachkar, né à Tinghir, son histoire et son rapport à la terre et au pays natal font écho au fantasme du retour de ces artistes.
  • Fanny Mergui, née à Casablanca. Après de longues années à l’étranger, elle se réinstalle au Maroc et milite pour la préservation de cette mémoire de la coexistence.

 

Qui est Kamal Hachkar ?

Kamal Hachkar est un cinéaste indépendant franco-marocain. Né au Maroc, il quitte son pays natal à l’âge de 6 mois avec sa mère pour rejoindre son père immigré en France. Toute son enfance a été jalonnée par les déplacements de son père ouvrier. De tous ces déplacements, il a gardé une tendresse particulière aux déracinés. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de la Sorbonne, il devient ensuite professeur d’histoire.  En 2012, il réalise son premier long métrage documentaire, Tinghir Jérusalem: les échos du mellah ;sélectionné dans de nombreux festivals du monde, le film a remporté plusieurs prix et suscité un débat national sur les identités plurielles du Maroc.

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