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Après le tollé suscité par un média électronique d’expression arabophone, accusant le joueur marocain Zakaria Aboukhlal d’apologie au salafisme, le ministre de la justice Abdellatif Ouahbi réagit fermement en dénonçant le harcèlement en ligne.
Le phénomène de diffamation sur les sites web sera dorénavant traité de manière stricte et sévère. En effet, lors de la séance plénière organisée chaque semaine à la Chambre des Représentants, Abdellatif Ouahbi a indiqué que la diffamation digitale n’est plus considérée comme un délit issu du code de la presse mais du code pénal.
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Toute personne derrière un acte de cybercriminalité, sera donc passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans.
❞Nous allons introduire cet avis dans le prochain code pénal afin que la diffamation digitale émanant des individus et des parties non issus de la presse soit punie sévèrement. Nous sommes déterminés à mettre fin à ces scandales en préservant la vie privée et particulière des citoyens. – Abdellatif Ouahbi, ministre de la justice.
Pour rappel, une convention sur la cybercriminalité, celle de Budapest, a été signée l’année dernière par le Maroc. La convention en question a pour objectif de lutter contre plusieurs types de crimes se produisant sur internet.
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